60 sportifs sous contrat en Wallonie !

60, tel est le chiffre à retenir pour l'Adeps en ce début d'année 2019. Il représente le nombre de sportifs sous contrat en Fédération Wallonie-Bruxelles, soit 3 de plus qu'en 2018, preuve que le sport francophone se porte bien. Ce mardi, à Bruxelles, avait lieu l'accueil des 17 p'tits nouveaux, parmi lesquels les athlètes Eliott Crestan, Élise Vanderelst et Claire Orcel, les judokas Jorre Vertsraeten et Gabriella Willems ainsi que la tenniswoman Kimberley Zimmerman.

Un jour important pour eux, mais aussi pour les services du ministre des Sports, Rachid Madrane, et de l'Administration générale du Sport, représentée par son Directeur, Alain Laitat. Outre la découverte de ce premier contrat d'emploi, sous forme Rosetta (pour les -26 ans) ou APE, avec ses droits et ses obligations, l'opportunité d'insister sur quelques chiffres reflétant le soutien de l'Adeps au Sport de haut niveau depuis plusieurs années.

"Le premier décret institutionnalisant le Sport de haut niveau date de décembre 2006, à l'initiative de Claude Eerdekens, avec un budget de 3 millions d'euros..." explique Alain Laitat. "Aujourd'hui, il est de 12 millions d'euros, ce qui représente environ un tiers du budget général réservé au sport. Et ce, aussi, sans compter sur les moyens humains."

Parmi les sportifs bénéficiant d'un contrat et donc d'un rémunération mensuelle figurent, par exemple, Nafi Thiam, Ryad Merhy, Charline Van Snick, Fanny Lecluyse, Armand Marchant et Joachim Gérard, à qui il convient d'ajouter les 10 Bruxellois, détenteurs d'un contrat ACS, et les 2 judokas Toma Nikiforov (qui émarge désormais à la Ligue néerlandophone) et Lois Petit, engagés à l'Armée dans le cadre du projet Sport Élite Défense.

À titre de comparaison, Sport Vlaanderen offre actuellement 33 contrats de sportifs de haut niveau, parmi lesquels le judoka Dirk Van Tichelt et le nageur Pieter Timmers, auxquels il faut ajouter 22 étudiants-sportifs, dont la gymnaste Nina Derwael, soit un total de 55 contrats, pour un budget général Sport de haut niveau de 24 millions d'euros par an.

"Les critères d'attribution sont purement sportifs. On parle, ici, de Top 8 mondial. Les dossiers, présentés par les Ligues, sont analysés par l'Administration et accordés par le ministre..." précise Alain Laitat, logiquement fier des résultats d'une saison 2018 riche pour le sport belge, en général, et francophone, en particulier. Et, désormais, résolument tourné vers les Jeux de Tokyo avec de légitimes ambitions...