Sébastien Ogier : "Il va falloir prendre des risques"

Pour le pilote français ce sera vaincre ou mourir.

Deuxième à trois dixièmes, Sébastien Ogier aurait sans doute été totalement satisfait de cette première étape turque si le leader ne s’appelait pas Thierry Neuville, son grand rival pour le championnat. "C’est lui que je dois battre et pour l’instant je suis derrière donc ce n’est pas totalement positif, raisonnait le pilote Ford. Cela dit, il est toujours surprenant de voir les pilotes ouvrant la route sur la terre achever la première étape devant. Je crois que, finalement, notre position n’était pas un désavantage aujourd’hui. Excepté dans la première où j’ai pris la poussière de Thierry dans les yeux. Je ne sais pas combien on a perdu ainsi, mais beaucoup. J’avais pourtant bien dit aux organisateurs qu’il fallait mettre un écart de quatre minutes entre les voitures. Ils l’ont fait trop tard, l’après-midi. Sans cet épisode, je pointerais certainement en tête."