Michel Nandan (Hyundai): "On ne peut pas visser les pneus sur la jante!"
Les Coréens ont aussi quasi vu le titre des marques s'envoler avec les déboires de Thierry Neuville et la sortie de route d'Andreas Mikkelsen.
- Publié le 16-11-2018 à 07h09
- Mis à jour le 16-11-2018 à 09h42
Les Coréens ont aussi quasi vu le titre des marques s'envoler avec les déboires de Thierry Neuville et la sortie de route d'Andreas Mikkelsen.
Mauvaise journée pour le camp Hyundai ce vendredi avec l'abandon sur sortie de route d'Andreas Mikkelsen et le déjantage dont a été victime Thierry Neuville voyant du coup ses chances de coiffer la couronne pilotes fortement diminuer.
« Il s'est passé beaucoup de choses aujourd'hui et tout est tombé sur nous, » grimaçait Michel Nandan, le directeur sportif de l'écurie coréenne.
Il y a d'abord eu la sortie de route d'Andreas Mikkelsen dans l'ES3. « Il a eu un moment d'inattention après avoir vu un tracteur occupé à replacer une chicane. Il se demandait si la spéciale était neutralisée. Il était déconcentré et a commis une faute. »
Le Norvégien devrait repartir en Rallye ce samedi dans le seul espoir de disputer la Power Stage dimanche.
Mais le coup de massue est tombé quand Thierry Neuville s'est retrouvé sur trois roues après avoir déjanté à la réception d'un jump.« Ford et Toyota ont déjà eu ce problème. Ce n'est pas la première fois que cela nous arrive non plus. Quand la voiture atterri de travers, cela peut se produire. Il est malheureusement interdit de visser le pneu sur la jante. C'est vraiment pas de chance. »
Que faire maintenant ? « On n'a même pas pensé à ralentir Hayden (Paddon) pour qu'il reparte devant Thierry samedi car cela aurait d'office fait gagner une place et deux points à Ogier. On a donc préféré le laisser devant. Maintenant, on se retrouve dans une position où l'on ne peut plus qu'attendre. Nous ne contrôlons plus rien. Il faut voir ce que vont faire les autres. Il peut encore se passer beaucoup de choses. On n'a pas encore baissé notre bannière. On va continuer à se battre jusqu'au bout. On ne sait jamais... »