En retard au classement mondial, Thierry Neuville a trois raisons d’y croire
Le Belge possède 25 points de retard sur Tanak, 3 sur Ogier.
- Publié le 06-08-2019 à 07h40
- Mis à jour le 06-08-2019 à 16h10
Le Belge possède 25 points de retard sur Tanak, 3 sur Ogier. Deuxième au Portugal, Thierry Neuville s’était visiblement vite et bien remis de son spectaculaire crash au Chili.
Mais depuis, le Belge a enchaîné deux décevantes sixièmes places au terme de deux rallyes (Sardaigne et Finlande) aux scénarios comparables avec un mauvais départ en raison d’un set-up inadapté (et d’un choix de pneus erroné en Italie) puis la galère durant tout le week-end avec une mauvaise position sur la route.
On le sait, la première étape du vendredi détermine généralement le reste du rallye. Et c’est là que Ott Tanak généralement excelle en perdant le moins de temps quelle que soit sa position de départ. Même s’il compte aujourd’hui 25 points de retard sur l’Estonien, l’équivalent d’une victoire, et a déclaré à l’issue de la Finlande au micro de la RTBF que "même Dieu ne pourrait pas résister aux Toyota", le Belge ne va pas baisser les bras. Il reste cinq rallyes, 150 points à distribuer et, d’après lui, trois raisons d’encore y croire :
1. Manque de fiabilité de la Yaris WRC
Un abandon le 2e jour en Argentine sur soucis mécaniques, un succès transformé en 5e place dans la Power Stage en Italie suite à un problème de direction et deux crevaisons sur l’asphalte du Monte-Carlo et de la Corse, la Toyota est certainement la WRC la plus performante actuellement, "mais pas la plus fiable. On compte là-dessus".
2. Balayage
Le rôle d’ouvreur de la route imposé le vendredi au leader du championnat n’est pas très handicapant en Finlande. "Ce sera nettement plus pénalisant sur des rallyes comme la Turquie, l’Espagne ou l’Australie. À nous d’en profiter…"
3. Évolutions Hyundai
"La Finlande a toujours été notre faiblesse. On s’est amélioré certes, mais pas assez pour jouer devant." Les évolutions (suspensions, aéro et moteur) devraient plus se ressentir sur les prochaines épreuves comme le Deutschland, la Turquie où il a abandonné au moment de prendre la tête l’an dernier ou la Catalogne.