Rallye du Condroz: Stéphane Lefèbvre à la Fiesta
Le Français est bien parti pour rééditer son succès de 2018 sur la Ford M Sport.
- Publié le 03-11-2019 à 09h08
- Mis à jour le 03-11-2019 à 09h09
Le Français est bien parti pour rééditer son succès de 2018 sur la Ford M Sport. Comme le veut la tradition, le grand public est venu en nombre pour assister, en ce week-end de Toussaint, à la 46e édition du Rallye du Condroz.
Une épreuve de clôture du championnat de Belgique particulièrement boueuse avec pas mal de pluie tombée ces derniers jours et encore quelques averses corsant les choix de pneus pour les 136 équipages au départ.
Dès les premières spéciales, on assistait ainsi à quelques surprises, mais aussi aux premières sorties de route.
Le malheureux John Wartique ouvrait la liste des abandons, boîte de vitesses cassés avant la première spéciale. Il était imité un peu plus tard par son comparse Gino Bux, plantant sa Porsche dans un champ de la 2e spéciale de Héron, entre les deux Polo de Xavier Baugnet (tonneaux) et de Cédric Cherain (fossé).
Cela se décantait aussi rapidement en tête de la course au gré des petites fautes (train avant ouvert dans l’ES1 pour Demarschalk qui renoncera lors de la 3e boucle sur double crevaison) ou des crevaisons.
Ainsi Guillaume de Mevius, encore bien chaud de l’Espagne, signait le premier scratch et était donc le premier leader avant de déchapper un pneu dans l’ES5 où il perdait une quinzaine de secondes.
Longtemps en bagarre ensuite avec son frère Ghislain, le pilote de la Citroën noir jaune rouge DG Sport, meilleur performer du jour ex-aequo avec Kris Princen (3 scratches chacun) achevait la journée au 5e rang à 41.6 secondes du leader, une douzaine de son grand frère Ghislain.
Relayant le Namurois en tête dès la 2e spéciale où il décrochait le meilleur temps, Stéphane Lefèbvre n’aura ensuite plus quitté la première place, le Français augmentant lentement son avance au fil des spéciales et des erreurs de ses rivaux.
"Je ne suis clairement pas le plus rapide partout (2 scratches en 12 spéciales), mais je me suis montré le plus régulier tout au long de l’étape en me classant quasi tout le temps dans le Top 3 alors que mes rivaux faisaient un scratch puis perdaient des secondes avec une faute dans la suivante. J’ai su éviter les nombreux pièges," se réjouissait le Nordiste avouant ne pas avoir baissé le rythme durant les trois spéciales nocturnes pour porter son avance à 15.9 sur Sébastien Bédoret. "Je me souviens de lui en karting," souriait le pilote de la Fiesta M-Sport attendant le retour de la pluie avec impatience. "Honnêtement, j’étais mieux ce matin sur le gras mouillé. C’est plus dur quand les spéciales sont sèches."
La Fiesta MKII était à huit spéciales ce dimanche de son premier grand succès sur asphalte, Stéphane Lefèbvre pouvant devenir cet après-midi le premier étranger à remporter deux fois consécutive le Condroz.