Pierre Gasly, coéquipier de Verstappen: "Monaco est spécial, surtout pour un Français"
Pierre Gasly (Red Bull) nous préface ce Grand Prix de Monaco.
- Publié le 24-05-2019 à 14h24
Pierre Gasly (Red Bull) nous préface ce Grand Prix de Monaco. Ce n’est pas facile d’être l’équipier de Max Verstappen. Après un début de saison difficile, Pierre Gasly commence à s’affirmer chez Red Bull. Présent à Zandvoort le week-end dernier, le jeune Français a préfacé le GP de Monaco, une épreuve à nulle autre pareille. Surtout quand on vient de l’Hexagone...
Dans quel état d’esprit arrivez-vous à Monaco ?
"C’est un de mes circuits préférés et mon deuxième à domicile si je peux dire ça ainsi. J’avais signé mon 3e meilleur résultat de la saison là-bas avec la Toro Rosso l’an dernier. Je sais que la Red Bull marche généralement bien sur cette piste. J’y vais avec beaucoup d’énergie et j’espère qu’on pourra aller chercher un bon résultat. Dans ces rues mythiques, ce serait vraiment cool…"
Et vous ne serez pas seul sur place…
"Oui, j’aurai toute ma famille qui sera là pour me soutenir. Sachant que la frontière française n’est pas loin, il y a toujours un peu plus de soutien que sur les autres Grands Prix. C’est toujours un week-end très particulier mais j’adore ça."
En termes de concentration, ce Grand Prix à domicile n’est-il pas compliqué ?
"Pas vraiment car nous parvenons à rester dans notre bulle. On ne pense à rien, si ce n’est notre pilotage. C’est plus en dehors qu’on ressent une différence. Vous recevez énormément de messages et de mots gentils. Cela ne peut que vous booster."
Il y aura une évolution moteur pour Monaco ?
"Il y en a une qui va arriver mais on ne sait pas quand. Honda pousse tout le temps pour améliorer son moteur. Il y a encore de la performance à aller chercher par rapport à Mercedes et Ferrari."
Pensez-vous avoir un jour le même soutien que Max Verstappen ?
"Ce serait quelque chose de fort de pouvoir avoir ce genre de soutien en France. Les Hollandais se rapprochent de ce qui brille. Et Max fait partie des célébrités les plus connues là-bas. Les Français aiment le sport auto mais c’est moins visible. Il faut remonter à Alain Prost pour voir un public fanatique. J’espère qu’on retrouvera une émotion autour d’un pilote français très rapidement."
Vous avez couru à Zandvoort lors des Verstappen Days. Qu’en pensez-vous ?
"C’est très old school avec l’herbe et pas d’échappatoire, même s’il y aura sûrement quelques modifications. C’est un beau challenge pour les pilotes mais les dépassements risquent de ne pas être nombreux. Pour les spectateurs, cela risque de ne pas être excitant."