Xavier Siméon veut "retrouver le plaisir de se battre devant"
Après 8 saisons en Moto 2 et une année en Moto GP, Xavier Siméon change de cap.
- Publié le 23-01-2019 à 16h00
- Mis à jour le 13-03-2019 à 14h23
Après 8 saisons en Moto 2 et une année en Moto GP, Xavier Siméon change de cap.
Il appartient à la galaxie Zelos depuis le début de cette belle aventure belge. Grâce aux troupes de Freddy Tacheny, Xaver Siméon multiplia les expériences en Moto 2 et notamment au cours de sa meilleure campagne : en 2015, il termina 7e du championnat, après avoir conquis son unique victoire à Austin aux Etats-Unis. Enfin, il y eut 2018 et l’accession au nirvana, le Moto GP.
« Chez Avintia, j’ai entamé la saison avec une Ducati datant de la saison 2016. Pour un apprentissage, ce n’était évidemment pas l’idéal. Puis j’ai hérité de la moto de mon équipier, Tito Rabat, blessé. Là, j’ai passé un cap, j’ai pris du plaisir et j’ai acquis de l’expérience rapidement. Hélas, et je le reconnais bien volontiers, ce n’était pas suffisant. Maintenant, j’espère retrouver le plaisir de me battre devant. Je disputerai deux championnats, dont l’un est parmi les plus anciens, je parle du championnat du monde d’endurance, et l’autre, le tout nouveau Moto E, réservé aux motos électriques. C’est une formule monomarque. A gauche, il faudra ménager sa monture et faire bonne figure avec ses équipiers. A droite, l’objectif sera de se battre seul contre tous dans une discipline que l’on va découvrir. En mars, nous participerons aux premiers essais privés et nous serons tous logés à la même enseigne. La première course en Moto E, dans le cadre des week-ends Moto GP, est prévue en mai et pour cette saison d’ouverture, les organisateurs ont eu la bonne idée de ne pas en faire trop. Il y aura cinq événements et six courses. En endurance, alors que le Bol d’Or a déjà été couru l’an dernier, il reste quatre rendez-vous, dont les célèbres 24 Heures du Mans les 20 et 21 avril. Je disposerai d’une excellente Yamaha à partager avec deux équipiers. Nous aurons aussi un pilote de réserve, à savoir notre compatriote Vincent Lonbois. »
Il y a 11 ans, Xavier fut également réserviste pour une écurie engagée en endurance.
« Ce championnat m’a toujours intéressé. L’ambiance est géniale, les spectateurs sont enthousiastes et en cas de pépins, tout n’est pas perdu. »
Siméon change de cap. Il est toujours là et il pourra même s’en donner à cœur joie. La vie commence à 29 ans.