Xavier Siméon, des claques puis le déclic !
Il lui reste trois Grands Prix pour convaincre les décideurs qu’il avait sa place en Moto GP et qu’il n’est pas trop tard pour préparer son come-back.
- Publié le 27-10-2018 à 18h23
- Mis à jour le 13-03-2019 à 14h28
Il lui reste trois Grands Prix pour convaincre les décideurs qu’il avait sa place en Moto GP et qu’il n’est pas trop tard pour préparer son come-back.
L’an prochain, Xavier Siméon participera, toujours au sein de la formation Reale Avintia, au tout nouveau championnat des motos électriques. Comme cette discipline s’articulera autour de cinq événements seulement, Siméon et son équipe de management (Zelos) cherchent un complément de programme. Réserviste en Moto GP est une option. Encore fallait-il qu’après avoir reçu quelques claques, un déclic se fasse. Il s’est produit en deux phases, d’abord aux essais libres, puis hier en qualification. Il a signé le dix-septième chrono absolu devant… Dani Pedrosa, Aleix Espargaro et Thomas Lüthi pour ne citer que les principaux. Xavier explique.
« J’ai d’abord mieux géré le pneu tendre monté à l’arrière qui m’avait posé problème le vendredi. J’avais un très bon feeling dès le début des essais libres et cela m’a permis de donner un meilleur feedback à mon équipe technique. C’est, bien entendu, mon week-end préféré, le plus probant aussi. Nous avons continué à travailler suivant la méthode adoptée au Japon. Je n’ai jamais eu d’aussi bonnes sensations. Je voudrais aussi remercier mon team. Ils ont tous été très patients. Maintenant, il faut réussir son dimanche. Première mission : prendre un bon départ puis me battre afin de rafler mes premiers points en Moto GP. Mais, avant tout ça, faudra voir le climat. Ici, à Phillip Island, les prévisions climatiques sont impossibles à formuler avec un peu d’avance. »
Xavier Siméon a pris quelques claques en cours de route. Même son entourage professionnel n’a pas été tendre avec lui. Ses techniciens et ses conseillers n’ont pas caché leurs doutes en souhaitant un déclic. Il s’est produit en Australie. Xavier ne peut pas se louper en course afin de parachever le travail et d’attirer quelques nouveaux regards. C’est en fin de saison qu’il faut se placer au mieux même si Xavier connaît déjà son premier programme 2019 en MotoE. Mais il y aura d’autres opportunités si le Bruxellois négocie sa fin de saison avec brio !