Les deux dernières balles de Lorenzo chez Honda
L’Espagnol est souvent à l’aise à Sepang, une de ses dernières chances de montrer à Honda ce dont il est capable.
- Publié le 01-11-2019 à 20h17
L’Espagnol est souvent à l’aise à Sepang, une de ses dernières chances de montrer à Honda ce dont il est capable. La saison de Jorge Lorenzo est un échec : 19e au classement du championnat du monde, incroyable pour un pilote qui compte trois titres mondiaux et qui n’a jamais fait moins bien que 4e, à l’exception de ses deux saisons chez Ducati (7e et 9e), mais avait tout même réalisé trois podiums pour sa première année et trois victoires pour la seconde. Cette année, rien ! Son meilleur résultat est une 11e place au Grand Prix de France. Depuis l’été, les spéculations vont bon train quant à l’avenir du Majorquin : fin de carrière pour les uns, mise à pied par Honda pour les autres.
Lorenzo, lui, tient bon et ne cesse de répéter qu’il ira au terme de son contrat avec le constructeur japonais et qu’il sera le premier à s’imposer sur trois marques différentes. Au passage le n° 99 n’oublie pas de remercier les dirigeants de Honda pour leur patience.
Très bien, mais il faudra qu’il montre un jour ou l’autre, sur la piste, qu’il est capable de faire le job avec cette moto qui a permis à Marc Marquez de s’imposer à onze reprises. Vu qu’il ne reste plus que Valence et Sepang au calendrier, ce Grand Prix de Malaisie pourrait être le bon pour se rappeler au bon souvenir de tous.
Une piste rapide, avec de longues lignes droites où l’Espagnol a souvent brillé par le passé avec six podiums, dont trois deuxièmes places. Un circuit qui devrait aussi faire la part belle à la puissance de sa machine. Lorenzo est conscient qu’il doit absolument réaliser une "perf" rapidement et ce vendredi, en conférence de presse, on sentait de la nostalgie dans la bouche de l’Espagnol quand il évoquait sa période Yamaha avec Valentino Rossi.
"On a partagé la même équipe et pendant une longue période on était les deux meilleurs pilotes du monde, on signait beaucoup de victoires avec beaucoup de doublés. C’était une belle bataille. Je m’en souviens comme de moments magnifiques, je me suis beaucoup amusé. Il était un grand adversaire."
Un tandem de vainqueurs que le Majorquin aurait dû reconstituer avec Marc Marquez au sein de cette dream team dont tout le paddock parlait en début de saison. Nostalgie encore quand Jorge Lorenzo a constaté que les Yamaha étaient les plus rapides aux essais libres.