Malgré Räikkönen chez Sauber, Vandoorne peut encore être en F1 en 2019
Après l’annonce de l’arrivée du Finlandais à Hinwil, le Belge n’a peut-être pas perdu sa dernière chance d’être titulaire en F1 l’an prochain.
- Publié le 11-09-2018 à 16h50
- Mis à jour le 12-09-2018 à 08h14
Après l’annonce de l’arrivée du Finlandais à Hinwil, le Belge n’a peut-être pas perdu sa dernière chance d’être titulaire en F1 l’an prochain.
Le transfert de Kimi Räikkönen chez Sauber en 2019 en a réjoui plus d’un, Iceman disposant toujours d’une cote de popularité intacte. Une question très noire-jaune-rouge est vite apparue : Stoffel Vandoorne venait-il de dire adieu à sa dernière chance d’être au départ d’un Grand Prix de Formule 1 pour la saison à venir ? Même si on ne donnait qu’une chance sur cinq pour que le Courtraisien atterrisse à Hinwil, il était néanmoins un candidat sérieux pour défendre les couleurs du Biscione.
Malgré ce retour de Kimi là où tout a commencé pour lui, cela ne signifie pas pour autant que Stoffel a fait une croix sur ses chances de courir pour les Suisses l’an prochain. Si ses chances restent néanmoins très minces, il peut toujours prendre la place de Marcus Ericsson l’an prochain. Le Suédois n’a pas été ridicule face à Charles Leclerc mais n’a pas non plus été transcendant depuis son arrivée en F1 il y a quatre ans.
Afin d’amorcer son retour vers le milieu de grille, Sauber aurait donc tout intérêt à enrôler un jeune loup prometteur de la trempe de Stoffel au côté de ce puit de savoir-faire technique qu’est Räikkonen. Un bémol apparaît cependant dans la possibilité de voir notre compatriote à Hinwil à la place d’Ericsson : ce dernier est le protégé de Longbow Finance, le consortium qui a racheté Sauber il y a deux ans. Il faudrait donc que les proprios daignent mettre leur poulain de côté pour le bien de l’équipe.
L’autre option la plus plausible demeure Toro Rosso qui est tout bonnement et simplement sans pilotes pour 2019 si le décevant Brendon Hartley n’est pas reconduit. Là aussi, Stoffel a une place à prendre, d’autant plus qu’il aurait pu courir pour la firme de Faenza dès 2014. En effet, Helmut Marko l’avait appelé pour voir s’il était éventuellement disponible. McLaren avait refusé de le libérer. Ce serait donc l’occasion de réparer un rendez-vous manqué.
Là aussi, l’arrivée de Vandoorne dépendra de la volonté de Red Bull de mettre sa politique de côté en acceptant de faire son marché chez la concurrence. Dans l’histoire du taureau rouge, seuls David Coulthard et Sébastien Bourdais ont roulé sous les couleurs de la boisson énergisante sans être passés par la filière de la maison. Il doit aussi faire face à la concurrence de Sébastien Buemi et Daniil Kvyat, deux anciens laissés-pour-compte de Red Bull. Ce serait la 1ère fois que Marko donnerait une 2e chance à un de ses exclus.
Parmi les autres équipes ayant encore un baquet à pourvoir, y voir Stoffel tiendrait du miracle, voire du fantasme. Chez Force India, on se dirige vers un duo Pérez-Stroll. Pas de place donc pour Vandoorne au sein d’une équipe qui a cruellement besoin de liquidités. Williams devrait pour sa part conserver Sergey Sirotkin qui serait épaulé soit par Artem Markelov avec une prise de pouvoir russe à Grove, soit par Esteban Ocon contre un allégement de la facture du moteur Mercedes.
Il reste l’option Haas, où Romain Grosjean est sur le grill. Stoffel devra convaincre les Américains de miser sur lui plutôt que sur un Antonio Giovinazzi qui a l’avantage d’être soutenu par Ferrari.
Tout ce que Stoffel peut faire en attendant, c’est mettre les bouchées doubles et réaliser une fin de saison en trombe pour prouver qu’il a encore sa place en F1. A lui de jouer !