Laurens Vanthoor : "Porsche vise le triplé"
Après les 24 H du Ring et du Mans, l’usine veut remporter Francorchamps de nouveau
- Publié le 25-07-2018 à 18h16
- Mis à jour le 25-07-2018 à 18h17
Après les 24 H du Ring et du Mans, l’usine veut remporter Francorchamps de nouveau Lors de cette 70e édition des 24 H de Spa, Porsche célèbre ses… 70 ans. Un anniversaire déjà fêté par des succès cette année lors des 24 H du Nürburgring, puis en GTE au Mans. Et la prestigieuse marque allemande aimerait bien sûr réaliser le hat trick en signant un historique triplé dans la même saison.
"On est clairement là pour cela…", confirme Laurens Vanthoor, l’un des artisans du succès du cochon rose dans la Sarthe. Ce week-end, le lauréat de 2014 (il a reçu l’Audi R8 LMS au volant de laquelle il s’était imposé comme cadeau de mariage de son papa) visera, lui, le doublé Le Mans - Francorchamps seulement réussi par Romain Dumas en 2010 lors de la dernière des six victoires d’une Porsche (GT2 à l’époque) lors de notre double tour d’horloge.
Il fera pour cela équipe avec les deux anciens vainqueurs manceaux au classement général, le Néo-Zélandais Earl Bamber et l’Allemand Timo Bernhard, le propriétaire du Kus Team 75 alignant leur voiture.
"L’an dernier déjà, on aurait dû gagner sans le stop-and-go de cinq minutes dont on avait écopé après que mon équipier Michael Christensen soit rentré trop vite dans la pitlane et ait renversé un mécanicien d’un team concurrent. Mais bon, une année n’est pas l’autre. Je ne connais pas vraiment le niveau de nos adversaires, ni la BOP, mais je sais que le tracé spadois convient bien à la 911."
Elles seront deux officielles au départ, avec la Manthey de Dumas-Makowieki-Werner.
"L’usine nous soutient, mais cela n’a rien à voir avec l’implication du Mans. Les constructeurs ne sont pas directement présents. Je ne pense pas qu’il y ait 17 équipages avec uniquement des pilotes officiels, même si cela reste pro et relevé. À la limite, il est peut-être plus dur de gagner ici car il y a plus d’amateurs et deux fois plus de voitures par kilomètre. Le risque d’accrochage est donc plus élevé qu’au Mans."
Déjà vainqueur des trois plus grandes courses d’endurance, Laurens rêve de remporter Spa "pour la deuxième fois sur une voiture différente".
Dans le cœur du Belge, Le Mans n’a pas plus d’importance. "C’est aussi chouette de gagner les deux."
Et qui pointe-t-il comme principal adversaire ce week-end.
"Je n’ai pas encore bien regardé la liste mais les Audi WRT sont toujours candidates à la victoire ici."
Pourrait-il y avoir une lutte pour la victoire entre les Vanthoor, son petit frère Dries pilotant l’Audi N°1 ?
"Si c’est le cas, alors ce sera facile pour moi…", conclut en boutade Laurens aimant charrier son frangin, vainqueur, lui, en début d’année des 12 H de Bathurst.