GP de Thaïlande: Marc Marquez, entre culot et stratégie

Il a signé sa 42e victoire en Moto GP et la septième de cette saison 2018. Entre stratégie et culot, Marc Marquez est plus que jamais la référence sur deux roues.

Christian Lahaye

Il a signé sa 42e victoire en Moto GP et la septième de cette saison 2018. Entre stratégie et culot, Marc Marquez est plus que jamais la référence sur deux roues.

Avec 77 points d’avance sur Dovizioso au championnat, alors qu’il reste quatre rendez-vous, Marc Marquez empochera bientôt son cinquième titre en six saisons dans la classe supérieure. Hier, lors d’un Grand Prix thaïlandais de folie, Marquez accompagna Rossi et Dovizioso afin de jauger le comportement des pneus et le potentiel de ses adversaires. Même s’il fut en tête au début de la course, Le pilote Honda ne chercha pas tout de suite le dernier carat. Dovizioso fut son challenger mais Vinales et Rossi, finalement troisième et quatrième, se sont mêlés à la lutte en tête. Hélas pour les autres, il n’y avait qu’une seule place sur la plus haute marche du podium et elle fut conquise par le roi du monde motocycliste. C’est bien Marquez le meilleur ! Dovizioso et lui se passèrent et se repassèrent, animant encore plus les trois derniers tours du Grand Prix. Derrière ce duo, trois pilotes Yamaha confirmèrent la progression de ce constructeur. Entre la troisième et la cinquième place, Vinales, Rossi et Zarco méritèrent bien les honneurs et devancèrent Rins, Crutchlow et Bautista. Crutchlow perdit pied en fin de parcours. Dommage la sortie de route de Pedrosa, futur retraité, bien en verve ce dimanche. Marquez se souviendra longtemps de son succès asiatique. Il le propulse vers un sacre supplémentaire qu’il pourrait s’offrir dès le prochain Grand Prix. Il est, en tout cas, le seul pilote actuel, capable de se construire un palmarès à la Rossi.

Dix-huitième du Grand Prix, Xavier Siméon n’a pas démérité, finissant à 37 secondes de Marquez et devançant son équipier Torres ainsi que Thomas Lüthi.

« Ma moto avait le comportement que je souhaitais et dans ces conditions, on peut progresser », nota Xavier Siméon.

Le grand absent du jour fut évidemment Jorge Lorenzo qui chuta lourdement vendredi. Il n’est pas certain de revenir lors du Grand Prix prochain.

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