François Duval: "Je préfère disputer trois courses en France que le WRX à Francorchamps"

Le pilote de Cul-des-Sarts pilotera une 208 de chez Pailler la semaine prochaine à Chateauroux.
Après de nombreuses années à Maasmechelen puis Mettet, François Duval sera le grand absent de la manche belge du WRX à Francorchamps dans quinze jours. Notre ex-vainqueur de WRC n'a pourtant pas abandonné la discipline puisqu'il participera à la manche du championnat de France de rallycross à Chateauroux dans huit jours. Explications:
"Je n'ai plus eu de nouvelles de personnes concernant une éventuelle participation à Francorchamps. Comtoyou et François Verbist ne m'ont plus contacté. J'ai récemment appris que Matias Ekström venait rechercher son ancienne Audi vendue à Enzo Ide et allait la remettre au goût du jour gratuitement avant l'épreuve belge. Je pense qu'Enzo s'est fait un peu avoir. Je me suis toujours plaint du différentiel avant de cette auto. Elle ne roulait pas droit et manquait clairement de chevaux. Quant aux organisateurs belges, ils n'ont jamais essayé de me contacter pour savoir si je serais au départ et éventuellement m'aider. Le seul qui l'a fait c'est Pailler Competition. Ils m'ont proposé le volant de leur 208 pour le WRX à Spa. Mais mon principal sponsor Ramaekers était régional de l'étape à Mettet et n'avait pas vraiment envie d'emmener tous ses invités à Francorchamps. Et puis franchement, je n'avais pas trop envie de claquer 40.000 euros pour une auto avec laquelle j'aurais beaucoup de mal à aller en finale. Pour le même prix, je préfère m'offrir trois belles épreuves du championnat de France, le niveau est bien et il y a même plus d'autos qu'en WRX. Là je pars la semaine prochaine à Chateauroux avec ma femme et mes enfants. Pour le prix d'une participation aux Legend Boucles, je peux rouler deux jours dans une super auto, une voiture ex-Hansen. Ce n'est pas la meilleure du lot, mais je vais pouvoir me battre pour le podium, attaquer, me faire plaisir."Et le rallye? "J'ai appris hier que c'était le Wallonie ce week-end. Le temps file. Je n'ai plus le temps de chercher des sponsors, de reconnaître. Deux, trois courses par an suffisent à mon bonheur."