Stoffel Vandoorne: « Ce que je peux espérer ce week-end? La pluie! »

Le Belge ne s’attend pas à une grosse amélioration par rapport à la France

Quatre points seulement marqués depuis le début de la saison européenne, un gros zéro pointé lors des trois derniers GP disputés, McLaren continue à creuser après avoir déjà touché le fond. 
Et l’on ne voit pas très bien par quel miracle cela pourrait aller mieux ce week-end en Autriche lors du 9e GP de la saison. 
« Les GP s’enchaînent, cinq en six semaines, et cela ne laisse pas beaucoup de temps au team pour réagir, » explique le Belge. « On a cerné le problème au niveau de notre châssis. On essaie maintenant de trouver les meilleures remèdes mais ce n’est pas simple. Je ne m’attends donc pas à une nette amélioration par rapport à dimanche dernier. Il n’y a pas de miracle en F1. Mais on ne peut être qu’agréablement surpris. »

Sous-entendu, cela ne peut pas être pire… « Le circuit autrichien est un mes préférés. Les écarts sont généralement faibles et il devrait y avoir plus de possibilités de dépassements. »

Pas trop difficile de rester motivé dans ces conditions pénibles? « Non, pas du tout. Je bosse dur et j’essaie de tirer le maximum du potentiel à ma disposition. » Et mentalement? Les rumeurs de McLaren cherchant une autre pointure pour éventuellement remplacer Fernando Alonso doivent parfois le blesser ou du moins le déstabiliser… « Je sens que l’équipe est derrière moi, me supporte. Je ne suis pas inquiet du tout pour mon avenir. »

Et que peut-il espérer au final pour ce week-end? « Ce que je souhaite le plus, c’est de la pluie. Depuis un an et demi que je suis en F1, je n’ai pas encore disputé une course sur le mouillé. J’aimerais bien. »

C’est effectivement le seul moyen aujourd’hui pour tenter de se mettre en évidence. Car la comparaison avec son équipier Fernando Alonso, avec un cruel 8-0 en qualifications, ne lui est pas favorable. Et s’il commençait par sauver l’honneur en devançant pour la première fois l’Espagnol cette année le samedi après-midi? Allez, on y croit… Go Stoffel!

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