GP des Etats Unis: Le débriefing d'Olivier de Wilde
Par Olivier de Wilde
- Publié le 21-10-2018 à 23h02
- Mis à jour le 22-10-2018 à 07h53
Par Olivier de Wilde
Feu vert
-Magnifique victoire pour Kimi Raikkonen, la 21e de sa carrière, sa dixième en Ferrari et sa première depuis l’Australie 2013 avec Lotus! Le Finlandais a pris un excellent envol depuis la 1ère ligne et ne s’est pas laissé intimider par Lewis Hamilton. Il a ensuite résisté à la pression du Britannique à la fin de son premier relais puis à celle de Max Verstappen en fin de course. Bien joué et cent fois mérité.
-Victime d’un bris de suspension arrière en qualifications, contraint de s’élancer depuis le 18e rang et déjà 9e après un tour, Max Verstappen a une nouvelle fois démontré en terminant brillant 2e qu’il était un champion du monde en puissance le jour où il aura la monoplace pour gagner régulièrement.
-Lewis Hamilton a arraché sa 81e pole pour 6 centièmes, pour l’honneur, face à la Ferrari de Vettel. Son baroud d’honneur en fin de course et le panache avec lequel il a tenté d’attaquer Verstappen montre qu’il est un futur très grand quintuple champion.
Feu rouge
-Encore deux boulettes ce week-end pour Sebastian Vettel qui a d’abord écopé de trois places de pénalité pour non respect du règlement sous drapeaux rouge puis est parti en tête-à-queue dans le premier tour lors d’un dépassement manqué sur le pauvre Daniel Ricciardo, malheureusement encore contraint à l’abandon quelque tours plus tard.
-Mauvaise stratégie pour Lewis et/ou Mercedes qui ont tenté de profiter de la voiture de sécurité virtuelle pour passer en tête. C’était clairement trop tôt. Et cela a contraint le Britannique à un second arrêt lors duquel il aurait été plus judicieux de chausser des pneus supers tendres plutôt que des tendres. Bref, tout faux au niveau stratégie aujourd’hui pour Mercedes. Et c’est d’autant plus étrange que Lewis n’avait visiblement pas besoin d’un coup de poker pour s’imposer et coiffer aujourd’hui sa cinquième couronne. C’est remis au Mexique dans une semaine où une septième place lui suffira. A noter que Stoffel Vandoorne (13e) ou son équipe a commis la même erreur tactique.
-Romain Grosjean a été rattrapé par ses vieux démons en ratant un freinage et en heurtant Charles Leclerc au 1er tour. Lance Stroll n’a pas fait mieux vis-à-vis d’un Fernando Alonso furax vis-à-vis du Canadien. « Pas possible de faire la course avec ses gamins ne comprenant rien, » a déclaré l’Espagnol.