Ferrari: "cette voiture n’est pas une révolution"

La Ferrari SF90, arme de la reconquête pour la Scuderia cette saison.

Ferrari: "cette voiture n’est pas une révolution"

La Ferrari SF90, arme de la reconquête pour la Scuderia cette saison. Il y avait foule à Maranello pour baptiser la Nuova Ferrari di Formula Uno. En Italie, chaque présentation d’une nouvelle monoplace du Cheval cabré est un événement national. Orgueil de la Botte, la Scuderia déchaîne les passions de l’autre côté des Alpes. Quand une voiture rouge gagne, ses hommes sont portés en demi-dieux. Quand elle subit une défaite, c’est la curée et tout le monde en prend pour son grade, y compris les politiciens !

Cette année, l’écurie fondée par Enzo Ferrari célèbre ses 90 printemps. C’est, en effet, en 1929 que la Società Anonima Scuderia Ferrari fut créée et engagea d’abord des Alfa Romeo en Grands Prix avant d’aligner ses propres monoplaces dès la création du championnat du monde de F1 en 1950. La nouvelle monoplace s’appelle dès lors SF90 en cet honneur.

Il faut croiser les doigts pour qu’elle ne connaisse pas le même sort qu’une autre monoplace-anniversaire, la F60 de 2009, qui a vécu une campagne catastrophique avec une seule victoire signée Kimi Räikkönen. On se veut rassurant du côté de Mattia Binotto, le nouveau team principal qui aura la lourde tâche de remplacer Maurizio Arrivabene. La SF90, qui se distingue par sa livrée mate et ses inserts noirs, se veut comme une évolution de la monoplace 2018 qui avait donné des sueurs froides à Mercedes.

"En 2018, nous avions réussi de belles courses et cette voiture n’est pas une révolution", commente l’Italien. "Nous avons simplement essayé de faire mieux pour augmenter le niveau et être aussi extrêmes qu’on le pouvait. Il y a quelques changements évidents, comme l’aileron avant qui répond au nouvelles règles. Mais si on regarde les détails, on a essayé de pousser au maximum et d’être novateurs. La boîte à air est très étroite et très fine. Si l’on regarde la carrosserie à l’arrière, elle est très fine aussi."

Sur la photo de groupe, on a noté que Vettel semblait isolé. Déjà tombé en disgrâce chez les Rouges ? L’Allemand sait bien qu’il n’aura plus le droit à l’erreur après avoir perdu le titre mondial sur de nombreuses erreurs de pilotage.

"Seb est plus affamé que jamais, même s’il a déjà gagné 4 titres", a tenu à rassurer Louis Camilleri, PDG de Ferrari. "Il est totalement motivé pour satisfaire ses ambitions et les nôtres."

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