Du gris et du rouge pour un millésime convoité
Shanghaï accueille le 1 000e Grand Prix de l’histoire de la F1 et la victoire sera convoitée comme jamais…
- Publié le 12-04-2019 à 22h34
- Mis à jour le 13-04-2019 à 08h50
Shanghaï accueille le 1 000e Grand Prix de l’histoire de la F1 et la victoire sera convoitée comme jamais…
Ce dimanche, le trophée du vainqueur dans l’empire du milieu aura une saveur particulière. Même une place sur le podium serait un merveilleux cadeau pour n’importe quelle écurie. Alors que la F1 fête son millénaire, on espère évidemment un Grand Prix à rebondissements avec un top 3 nous offrant l’une ou l’autre surprise. En 1990, à l’occasion du 500e Grand Prix disputé à Adélaïde, Nelson Piquet avait taxé les McLaren et les Ferrari au volant de sa Benetton équipée d’un modeste V8 Ford.
Cette escale chinoise devrait toutefois se résumer à un duel entre Ferrari et Mercedes, avec un léger avantage pour les monoplaces rouges. À Bahreïn, les SF90 se sont affirmées comme les nouvelles références du championnat et même si elles se sont pris les roues dans le tapis, le clan Mercedes en a peur comme jamais. D’autant que le circuit de Shanghaï devrait convenir à la Rossa.
"On a clairement vu que les Ferrari tirent leur épingle du jeu dans les lignes droites, souligne Valtteri Bottas, le leader du championnat. Or, il y en a une très longue en Chine ! Nous avons plutôt intérêt à nous retrousser les manches et à améliorer notre voiture pour éviter que l’écart ne se creuse encore plus. Nous nous attendons à une course difficile."
Voir une Ferrari gagner pour le 1 000e Grand Prix de l’histoire ravirait secrètement les bonzes de la FIA et de Liberty Media. Chez Mercedes, on a l’avantage d’avoir une fiabilité plus éprouvée. Si les Gris sont dans une position de chassés au championnat, ils sont dans une position de chasseur sur la piste, ce qui est de loin la plus confortable et la plus excitante. "Le défi auquel nous sommes confrontés ne nous effraie pas, il est stimulant, commente Toto Wolff, le boss de Mercedes. Nous allons continuer à tout faire pour extraire le maximum de performance de notre voiture afin de faire la meilleure course possible."
À moins qu’un troisième larron nommé Red Bull, victorieux en Chine 12 mois plus tôt, surgisse. Mais les propos alarmistes de Milton Keynes au sujet du châssis de sa dernière-née ne laissent présager rien de bon. Sauf si ce diable de Max Verstappen se sort les tripes pour créer la surprise. Comme Piquet 28 ans plus tôt…