Alerte rouge: Vettel et Leclerc se rejettent la faute après leur crash

Voilà un accrochage et une auto-élimination des deux Ferrari, quatrième et cinquième à cinq tours de l’arrivée, qui va faire les choux gras de la presse transalpine et dont on risque encore de parler longtemps. Sans doute vexé d’avoir été doublé à l’issue d’une magnifique attaque au freinage de la ligne droite par son jeune équipier parti depuis le 14e rang, Sebastian Vettel a tenté de répliquer dans la ligne droite suivante. Alors que son équipier ne lui laissait logiquement pas trop de place "mais juste assez" commenta le Monégasque, l’Allemand a insisté en redoublant par la droite. Rien à redire jusqu’au moment où il a voulu resserrer un peu trop tôt vers la gauche. La roue arrière gauche de la Ferrari N°5 a touché celle avant-droite de la N°16 entraînant la crevaison des deux roues et l’accident pour les deux équipiers très vite priés de ne pas s’enflammer face aux médias . "Il ne m’a pas laissé beaucoup de place," se défendit tout de même le quadruple champion. "Il n’avait pas à se déporter vers moi", rétorqua Charles qui n’avait rien à se reprocher. La gestion de ses deux pilotes va devenir de plus en plus difficile pour Mattia Binotto…