24H de Spa: Quelles ambitions pour McLaren et Bas Leinders?
Le directeur sportif belge Bas Leinders accuse les pneus pour justifier un mauvais début de saison.
- Publié le 25-07-2017 à 20h06
- Mis à jour le 26-07-2017 à 09h17
Le directeur sportif belge Bas Leinders accuse les pneus pour justifier un mauvais début de saison. Tenante du titre en Blancpain Endurance Series avec le titre décroché in extremis par le Garage 59, McLaren GT n’en touche plus une en ce début de saison internationale GT3. Plus une victoire même plus un podium, mais que se passe-t-il donc pour la 650S ?
"La principale cause de notre retrait ce sont les nouvelles gommes imposées par Pirelli", explique notre compatriote Bas Leinders, directeur sportif du team McLaren GT représenté cette saison par le team Strakka Racing. "Les châssis réagissent différemment et certaines GT3 ont plus de mal à s’adapter aux pneus arrière. C’est notre cas, mais nous ne sommes pas les seuls. Audi, Lamborghini et BMW ont également connu des problèmes. Notre voiture avait déjà un caractère assez survireur au freinage et en entrée de courbe. Mais ce phénomène s’est fortement accentué. Du coup, on ne peut plus freiner plus tard que les autres. Et comme on manque toujours de vitesse de pointe, cela nous handicape fortement. On ne peut pas trop modifier nos réglages car nous sommes limités par notre homologation. Pour réellement rectifier le tir, il faudrait revoir la conception de notre auto. Ou alors lâcher un peu la bride au niveau de la BOP."
Lors du Test Day, voici trois semaines, une amélioration a toutefois pu être trouvée : "Pas encore l’idéal, mais bon, il faudra faire avec. On devrait être soit mieux, soit nulle part comme au Ricard."
Difficile dans ce contexte d’imaginer une McLaren s’imposer dimanche. "C’est sûr qu’on ne part pas favori même si on possède deux solides équipages. On laissera ce rôle à Bentley. Le tracé spadois convient bien à la Continental. Je suppose qu’ils ont appris de leurs erreurs. Ils possèdent le meilleur package à mes yeux. De nôtre côté, même si elle possède l’expérience des courses de monoplaces ou de LMP2, Strakka découvre le GT et la Blancpain. Ils ont eu pas mal de boulot en ce début d’année avec trois autos détruites et alignent quatre 650S. Ce n’est pas rien."
Quelle ambition dès lors ?
"Si on peut aller au bout sans trop de soucis ni d’accrocs comme l’an dernier, on devrait être pas trop mal. La fiabilité et la régularité restent les éléments clés sur une épreuve de longue haleine."