Une défaite qui va laisser des traces

Photos Bernard Demoulin: Photos des journaliste DH pour la nouvelle maquette. Miguel Tasso
Photos Bernard Demoulin: Photos des journaliste DH pour la nouvelle maquette. Miguel Tasso © Bernard Demoulin

Miguel tassoC’est un véritable tremblement de terre qu’a vécu, hier, le sacro-saint gazon de Wimbledon. L’équivalent, quelque part, de la fameuse défaite de Rafael Nadal face à Robin Söderling en huitième de finale du tournoi de Roland-Garros en 2009. Nul n’imaginait, en effet, Roger Federer en danger face au Sud-Africain Kevin Anderson qu’il avait toujours battu auparavant. Ce scénario semblait d’autant plus improbable lorsque, sur le court n° 1, le Suisse bénéficia d’une balle de match pour s’imposer en trois sets. Et pourtant. Sans trop savoir comment, le géant de Johannesbourg est revenu du diable Vauvert et a arraché le plus fabuleux succès de sa carrière. Ce revers inattendu va forcément laisser des traces. Federer espérait remporter, cette année, son neuvième titre à Wimbledon et son 21e tournoi du Grand Chelem. C’est dans cette optique qu’il avait fait l’impasse sur la saison sur terre battue. C’est donc un vrai coup de massue. À 36 ans, se remettra-t-il de cette défaite en quart de finale ? C’est toute la question. Il est tombé hier sur un pur spécialiste du jeu sur gazon, en état de grâce et qui a, en prime, joué le match de sa vie. Mais il a aussi affiché d’inhabituels signes de fébrilité qui vont, tôt ou tard, l’inciter à la réflexion. Le plus grand joueur de tous les temps n’a pas le droit de faire le combat de trop.

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