"Nous avions deux joueurs en manque de compétition et les Anglais ont imposé leur rythme", a reconnu Maâloul. En décidant d’aligner Ali Maâloul (sans aucun lien de parenté) et Wahbi Khazri (photo), le sélectionneur a joué la sécurité et la carte des repères collectifs. Mais le latéral gauche a manqué de rythme, lui qui a été absent pendant plus de deux mois avant de reprendre en préparation. Résultat, le jeu tunisien a penché de l’autre côté, avec 57 % des attaques qui sont partis de la droite contre 22 % de l’axe et 21 % de la gauche. En pointe, Khazri a beaucoup donné. Par son profil d’avant-centre atypique, le Rennais, milieu offensif de formation, a besoin des autres pour exister, combiner. Mais il a été beaucoup trop isolé. "L’envie et le courage y étaient mais on a manqué d’occasions de but", a déploré Maâloul dont ses hommes n’ont cadré qu’une frappe, sur le penalty égalisateur…