Pourquoi la prolongation de contrat du Diable n’est plus à l’ordre du jour Les deux camps s’étaient quittés avec l’envie de se revoir pour étirer leur aventure commune. En fin de saison dernière, Thomas Vermaelen et son entourage avaient convenu de rencontrer en cette fin d’été la direction du FC Barcelone pour aborder le sujet de la prolongation de contrat du Diable dont le bail actuel court jusqu’en juin prochain. Sauf que la donne a radicalement changé en ce début de saison.
Que ce soit à Tanger pour y affronter Séville en Supercoupe d’Espagne ou contre Alaves pour la première journée de championnat, l’Anversois n’était pas sur la feuille de match.
Derrière l’inamovible paire Gérard Piqué - Samuel Umiti, le Diable qui avait prouvé l’an passé qu’il pouvait être une solution crédible aux titulaires, a vu désormais passé devant lui Clément Lenglet, gaucher comme lui.
Mais que le jeune Juan Miranda lui ait été préféré contre Séville pour éventuellement suppléer Jordi Alba a été plutôt mal vécu par le joueur, d’une humeur maussade depuis selon El Mundo Deportivo.
Et l’idée d’une prolongation de contrat pour le gaucher, 33 ans en novembre, a désormais été évacuée.
Si son professionnalisme et son attitude sont loués par les dirigeants catalans, sa fiabilité athlétique suscite plus de réserves. D’où ce revirement de situation qui a gelé les négociations.
De quoi pousser Vermaelen à un départ anticipé dans les derniers jours du mercato ? Difficile à envisager, l’Anversois se plaît en Catalogne et peu de clubs sont capables de lui proposer un challenge sportif et financier pouvant le convaincre de faire des sacrifices.
Jo. L.