Surclassés dans tous les secteurs, les Diablotins ont pris une leçon face à la France
Un avant-goût de défaite.
- Publié le 04-06-2019 à 06h55
- Mis à jour le 04-06-2019 à 08h45
Un avant-goût de défaite. Il faut espérer que ce résultat n’a rien de prémonitoire. Rappeler qu’il vaut mieux s’incliner dans cette unique de match de préparation plutôt qu’une fois le tournoi commencé. En programmant cette rencontre en France, l’objectif était de se confronter à l’un des favoris de l’Euro. Au même titre que le sont l’Espagne ou l’Italie. Et il n’y a pas vraiment eu match…
Heureusement pour Johan Walem et ses hommes, Espagnols comme Italiens, placés dans leur groupe, ont de très grosses qualités mais ne peuvent sûrement pas rivaliser avec cette équipe de France là en terme athlétique et de technique en mouvement.
Deux domaines où tout est allé vite. Très vite. Trop vite pour les Diablotins qui ont pu mesurer tout ce qui les sépare du premier rang des prétendants au titre de champion d’Europe et à la qualification pour les Jeux Olympiques. Notamment dans l’intensité physique. Où les Bleuets ont pris le dessus dans quasiment tous les secteurs. Défensivement, à l’image de ce retour exceptionnel de Konaté devant Leya Iseka qui aurait pu mieux soigner sa conduite de balle (5e) mais aussi offensivement où Bornauw a énormément souffert face à Dembélé qui l’a piégé sur les deux premiers buts.
Sur l’ouverture du score en partant dans son dos pour un mouvement où Jackers a repoussé sa frappe mais a été impuissant sur celle de Reine-Adelaïde trouvé par Bamba (15e).
Sur le deuxième ensuite , dans son jeu de corps, l’un des axes de progression de l’Anderlechtois, sur une action où Ikoné a réalisé un très grand numéro débuté par un petit pont sur De Norre (25e) et conclut par une accélération où il a éliminé trois joueurs…
Sachant que juste avant, la très mauvaise relance du défenseur aurait pu déjà être sanctionnée, mais Reine-Adelaïde n’avait fait trembler que le filet extérieur (23e).
Puisque les regrets ne permettront pas à Vanheusden de se rétablir, l’heure est à l’avancement de ce chantier défensif au niveau de la charnière mais aussi de sa protection par les milieux.
Le travail ne manque pas. Dans le jeu mais aussi sur phase arrêtée, avec un troisième but inscrit par Reine-Adelaïde venu d’une grossière faute de marquage sur corner (60e)….
Offensivement, les Diablotins qui ont basé leur identité de jeu en qualifications sur leur capacité à vite se projeter vers l’avant n’ont jamais vraiment été en mesure de pouvoir le faire même si Leya Iseka s’est procuré une belle occasion bien sorti par Bernardoni (45e) comme Benson qui a marqué des points, avec un joli petit solo (79e) et un centre vicieux (82e).
L’une des rares satisfactions d’une soirée où les Diablotins ont été surclassés. Tout simplement.
La fiche du match:
France U21 : Bernardoni ; Dagba (61e Amian), Konate (46e Sarr), Upamecano (71e Niakhate), Ballo-Touré (46e Caci) ; Aouar (61e Ntcham), Tousart (79e Sissoko), Reine-Adelaïde ; Bamba (46e Del Castillo), Dembélé (61e Mateta), Ikoné (71e Guendouzi).
Belgique U21 : Jackers ; Saelemaekers (79e Schryvers), Faes (79e Wouters), Bornauw (79e Bushiri), De Norre (46e Cobbaut) ; Heynen (46e Bastien), Vanlerberghe (46e Oméonga) ; Lukebakio (61e Benson), Schrijvers (46e De Sart), Mbenza (46e Amuzu) ; Leya Iseka (46e Oularé).
Arbitre : M. Doveri (Ita).
Les buts : 15e Reine-Adelaïde (1-0), 25e Dembélé (2-0), 60e Reine-Adelaïde (3-0).