Si Sa Pinto est champion, Venanzi devra le garder
Un commentaire de Benoit Delhauteur.
- Publié le 07-05-2018 à 12h59
- Mis à jour le 07-05-2018 à 13h00
Un commentaire de Benoit Delhauteur. Bruno Venanzi, Marc Coucke et Bart Verhaeghe ont un rêve en commun. Celui de célébrer le titre, le 20 mai, soir de la dernière journée des playoffs.
Cet objectif en vue, les trois dirigeants viennent de vivre un dimanche bien différent. Le plus amer, c’est évidemment Bart Verhaeghe. Le président de Bruges s’est lui-même invité en zone mixte pour dire devant la presse tout le mal qu’il pensait du VAR : "Cela devient ridicule. Soit le VAR n’est pas professionnel soit il se passe quelque chose d’autre… " Voilà des insinuations graves que ne peut pas tenir un président de Club, a fortiori vice-président de l’Union belge. Qui pousse le bouchon très loin quand il affirme tenir ce discours "dans l’intérêt du football belge."
Si Bruges a perdu ce topper, ce n’est pas (seulement) à cause du VAR mais surtout en premier lieu parce que le Club a livré une prestation indigne d’un candidat au titre, la pire durant ses playoffs. Avec un tel discours, Bart Verhaeghe enfonce son Club. Si les Brugeois ne résolvent pas leurs vrais problèmes, comme celui, criant, de la gestion mentale, ils ne seront pas champions.
Ancien supporter de… Bruges, Marc Coucke a fait l’inverse avec une campagne de communication résolument positive. Qu’on le veuille ou non, elle a participé au renouveau d’Anderlecht et si le Sporting décroche le sacre, ce sera aussi celui de son nouveau patron.
Bruno Venanzi pourrait en dire autant. Jamais le Standard n’a été aussi fort sous sa présidence. Malgré cela, Sa Pinto a encore attaqué Michel Preud’homme et a placé indirectement sa direction devant un dilemme important. Que faire si le Portugais est sacré champion ? Bruno Venanzi n’aura pas le choix : il devra le garder. Parce qu’on ne peut décemment pas mettre à la porte un coach auteur d’un doublé historique…