"Si on ne passe pas le premier tour sans Kompany, il faut arrêter tout de suite"
- Publié le 13-06-2018 à 20h07
- Mis à jour le 13-06-2018 à 20h06
BRUXELLES Une des énigmes, c’est évidemment la forme physique de Vincent Kompany, sorti blessé lors du premier match amical face au Portugal, le 3 juin. "Si Kompany est fit et fait une bonne Coupe du Monde, c’est une garantie de stabilité et de sécurité. Il a de l’expérience et un impact psychologique sur le reste du groupe qui n’est pas à négliger", résume Thomas Chatelle. Mais il pourrait être absent lors du premier tour. "Si on n’arrive pas à passer le premier tour sans lui, il faut qu’on arrête tout de suite", estime Alex Teklak.
Mais pour un sélectionneur, ce n’est pas un cas évident à gérer. "Il faut une communication énorme entre lui, le staff médical et Roberto Martinez, indique Mazzù. S’il dit qu’il peut jouer, il faut le faire jouer, c’est tout… De toute façon, Kompany va continuer à se blesser. Le corps humain est fait comme ça. Il y a des gars qui ne s’échauffent pas, qui ne s’étirent pas et qui ne se blessent jamais. Et il y en a d’autres qui vont se blesser malgré tous les soins possibles et imaginables. C’est comme ça…"
Et Alex Teklak de conclure : "La chance qu’on a, c’est que Kompany est un joueur qui est toute de suite fit. Quand il revient de blessure, il est tout de suite très bon. Et il a directement un gros impact sur l’équipe."