Qui après lui ?
- Publié le 31-05-2018 à 22h31
- Mis à jour le 31-05-2018 à 22h30
Les noms de Pochettino, Wenger ou Guti sont évoqués Si succéder à Zinédine Zidane promet d’être un défi dantesque, le poste d’entraîneur du Real Madrid reste forcément l’un des plus attractifs de la planète.
Florentino Pérez va devoir trouver un entraîneur capable d’entamer un nouveau cycle. Plusieurs pistes existent déjà. Plus ou moins faisables. Tour d’horizon.
Ils sont sous contrat
Mauricio Pochettino possède de nombreux admirateurs au sein de la Maison Blanche, à commencer par José Angel Sanchez, le tout aussi discret que puissant directeur général. L’ancien défenseur de l’Espanyol a fait forte impression, notamment lors de la double confrontation durant la phase de groupes de la Ligue des Champions cette saison avec un nul à Bernabeu (1-1) puis une victoire à Wembley (3-1).
Problème, l’Argentin a prolongé le 24 mai son contrat jusqu’en juin 2023. Sans aucune clause libératoire lui permettant de quitter le club pour le Real comme l’a sous-entendu une partie de la presse espagnole. Et son président Daniel Levy est du genre très dur en affaires.
Joachim Löw a lui aussi paraphé ce mois-ci un nouveau bail avec la fédération allemande. En poste depuis 2006, le technicien s’est réengagé jusqu’en 2022.
Et, à moins d’un improbable échec à la Coupe du Monde avec la Mannschaft, il ne quittera pas son poste. D’autant plus que les dirigeants du Real Madrid ne peuvent pas se permettre d’attendre.
Pour d’autres raisons de timing, la piste Jürgen Klopp, à qui l’état-major madrilène avait préféré Rafael Benitez pour succéder à José Mourinho, apparaît improbable à creuser.
Celle menant à Antonio Conte semble plus plausible d’un point de vue contractuel vu l’avenir incertain de l’Italien. Mais son profil cadre difficilement avec la fiche de poste…
Ils sont sur le marché
Attendu à Arsenal, Luis Enrique n’y a pas signé. Et le Catalan reste l’un des techniciens les plus réputés sur le marché. Reste qu’il demeure profondément attaché au FC Barcelone, même si avant de rejoindre la Catalogne en 1996, il a passé quatre saisons sous les couleurs Merengue.
Libre depuis son départ un peu forcé de Naples, Maurizio Sarri va poursuivre sa carrière à l’étranger. L’Angleterre, et surtout Chelsea, lui fait les yeux doux. Mais si le Real venait à bouger, la situation pourrait changer.
Enfin Arsène Wenger est lui aussi disponible. "J’ai refoulé le Real deux ou trois fois", expliquait le Français il y a quelques semaines, faisant référence notamment à 2009 où le flirt était allé très loin. Sans se conclure. Le voir rallier le Real serait une surprise considérable.
Ils sont déjà dans la maison
Au cœur de l’hiver, quand Zinédine Zidane avançait menacé, Guti n’avait pas caché son envie de succéder au Français à court terme. L’ancien milieu a effectué un travail remarquable à la tête des U19 et a motivé son départ tout récent par "le besoin d’une autre motivation". Son crédit apparaît plus conséquent que celui de Santiago Solari qui s’est occupé de la Castilla et que Zidane avait refusé comme adjoint.
Jo. L.