Quels Diablotins pour participer à l’Euro?
La concurrence est dense, notamment dans l’entrejeu
- Publié le 17-10-2018 à 19h33
- Mis à jour le 18-10-2018 à 07h58
La concurrence est dense, notamment dans l’entrejeu Ils sont une petite quarantaine à avoir goûté le groupe, 29 à avoir été alignés lors des éliminatoires mais ils ne seront que 23 en Italie lors de la deuxième quinzaine de juin. Johan Walem devra faire des choix. Dictés par la logique de groupe mais aussi par la saison qui s’annonce. Le point.
Gardiens
Avant son forfait pour une blessure assez légère, le Genkois Nordin Jackers avait systématiquement titularisé. Passé en quelque temps de numéro 3 à numéro 1 par interim, Ortwin De Wolf a pour lui d’être titulaire en club, à Lokeren et le menace clairement. Jens Teunckens (Antwerp) devrait compléter le trio.
Défenseurs
À gauche, en l’absence d’Elias Cobbaut, Casper De Norre (Saint-Trond), dans un style plus défensif, a marqué des points. Le duo a une longueur d’avance sur Senna Miangue qui n’a cessé de perdre du crédit malgré sa polyvalence et son importance dans la vie du groupe.
À droite, le Brugeois Dion Cools, seul élément avec le capitaine Siebe Schrijvers, à ne pas avoir manqué une minute de la campagne est incontournable. Derrière lui, l’Anderlechtois Alexis Saelemakers a pointé le bout de son nez et a pour atout d’être un spécialiste du poste quand la polyvalence de Jur Schryvers aussi utilisé au milieu est intéressante.
La charnière centrale a connu plus de mouvements. Entre les blessures et les méformes, huit joueurs ont été alignés, amicaux inclus.
Zinho Vanheusden est incontournable et Wout Faes fait généralement la paire avec lui, même s’il ne rassure pas toujours.
Derrière, les jeunes Rocky Bushiri (Eupen) et Sebastiaan Bornauw (Anderlecht) ont été intéressants en Italie quand Matthias Bossaerts entend lui profiter de son exil à Nimègue pour se relancer et venir les chatouiller. Les autres, à savoir Samy Mmaee, Nathan De Medina et Maximiliano Caufriez partent de beaucoup plus loin.
Milieux défensifs
L’un des secteurs les plus embouteillés. La paire Bryan Heynen (Genk) - Jordi Vanlerberghe (Ostende) offre des garanties mais devra régler la problématique de son temps de jeu en club. Parce que derrière, la concurrence est intense.
Avec Alexis De Sart, toujours mordant, Samuel Bastien, qui paraissait installé mais devra jouer au Standard et les expatriés Orel Mangala (Hambourg) et Stéphane Oméonga (Genoa) qui ont signé des retours probants sur ce rassemblement. Dries Wouters (Genk) ou Aristote Nkaka (Ostende) partent de plus loin.
Attaquants
Le quatuor offensif formé par Siebe Schrijvers, Isaac Mbenza, Dodi Lukebakio et Landry Dimata, par sa complémentarité et son rendement apparaît intouchable. Sur les côtés, Julien Ngoy, qui devra jouer au Grasshopper et Francis Amuzu, buteur pour sa première contre l’Italie, ont des atouts.
Le Mouscronnois Manuel Benson a pris du retard comme Obbi Oularé, trop souvent blessé pour postuler dans l’axe où l’implication d’Aaron Leya Iseka, titulaire à Toulouse, est très appréciée et n’a jamais déçu comme joker de luxe alors que chez les plus jeunes, le potentiel de Lois Openda est à garder à l’œil.
Euro Espoirs: mode d'emploi
Où et quand a lieu l’Euro ?
La compétition se déroulera du 16 au 30 juin dans six stades à Bologne, Reggio Emilia, Cesena, San Marin, Trieste et Udine.
Quels sont les qualifiés ?
Dix participants sont déjà connus : l’Italie, qualifié en tant qu’organisateur, la Croatie l’Espagne, le Danemark, l’Angleterre, l’Allemagne, la Serbie, la Roumanie, la France et donc la Belgique. Les deux derniers billets seront attribués après les barrages qui verront s’affronter l’Autriche, la Grèce, la Pologne et le Portugal.
Quelle est la formule ?
Le 23 novembre prochain, à Bologne, les douze qualifiés seront répartis dans trois groupes de quatre équipes. L’Italie sera tête de série comme l’Allemagne et le Portugal s’il se qualifie ou l’Angleterre. Les vainqueurs de chaque groupe ainsi que le meilleur deuxième disputeront les demi-finales.
Comment se qualifier pour les JO ?
L’Euro enverra ses quatre demi-finalistes aux JO Tokyo. Avec une subtilité : si l’Angleterre fait partie du dernier carré, elle ne sera pas qualifiée pour les Jeux puisque le CIO reconnaît la Grande-Bretagne et non l’Angleterre. Ce qui entraînerait dès lors un match de barrage entre les deux autres deuxièmes.