Pourquoi le cumul de Mehdi Bayat n’est pas un problème
Mehdi Bayat possède trois casquettes : manager général de Charleroi, membre du comité exécutif de la Pro League et désormais président de l’URBSFA.
- Publié le 24-06-2019 à 10h06
- Mis à jour le 24-06-2019 à 15h29
Mehdi Bayat possède trois casquettes : manager général de Charleroi, membre du comité exécutif de la Pro League et désormais président de l’URBSFA. Le cumul des mandats a été la cible d’une sorte de chasse aux sorcières dans le monde politique belge. Dans le football, c’est devenu une spécialité. Et un homme sort davantage son épingle du jeu en la matière : Mehdi Bayat.
Patron de son club, le Sporting de Charleroi, et membre important de la Pro League, il vient d’enfiler une troisième casquette, ou plutôt une couronne, celle de président de l’URBSFA.
Un rôle plus symbolique que par le passé, vu la nouvelle réforme, mais qui n’empêchera pas le big boss de Zèbres d’épauler au maximum Peter Bossaert, le patron effectif de la fédération de football.
À Charleroi, des questions se posent sur ce nouveau rôle, "qui est surtout de veiller au maintien du plan pour améliorer le football", précise Bayat. Il ne devrait toutefois avoir aucun impact sur le Sporting ni sur l’impartialité de ses choix en tant que président de la fédé.
1. IL A LA CONFIANCE DE SES PAIRS
"Le secret du cumul, c’est la confiance", a balancé Mehdi Bayat juste après son élection. Plus que la confiance en soi dont il déborde, c’est de celle des autres qu’il insinuait pouvoir jouir.
Depuis des années, Mehdi Bayat a prouvé ses qualités dans les instances du football. "J’ai commencé dans des Commissions pas toujours les plus excitantes et ai toujours été élu par la suite", donne-t-il pour preuve.
Il s’est taillé un costard de mec à tout faire et de gestionnaire des pires situations. Il est toujours parvenu à trouver la bonne solution. Les autres membres du CA connaissent ses qualités et le laisseront travailler.
2. IL A ENVIE DE BIEN FAIRE
Sa réussite, il la doit à son peps aussi débordante que son ambition. Un duo gagnant qui l’a toujours poussé à aller plus haut. "J’ai 40 ans et je suis plein d’énergie", a-t-il répété trois fois.
Le nouveau président de la fédé a toujours été dans le clan des pousseurs, de ceux qui veulent voir le football aller de l’avant. Il a trouvé en Peter Bossaert un complément idéal. Le secrétaire général de l’UB a un plan ambitieux pour le football belge et Bayat compte bien l’aider à transformer ses idées en actes.
3. IL SAIT CUMULER
Le duo devrait fonctionner comme ceci : Bossaert travaille, Bayat aide et surveille. "J’aurai donc logiquement moins de boulot qu’avant", sourit-il avant de rassurer les fans carolos. "Ce ne sera donc pas un poids supplémentaire, que du contraire."
Bayat a prouvé par le passé que ses nombreux rôles ne le dérangeaient absolument pas. Ils le motivent même.
4. IL SAURA FAIRE LA PART DES CHOSES
Reste la question du conflit d’intérêts. Que fera Mehdi Bayat s’il doit prendre une décision au sujet de Charleroi en tant que président de la fédé ?
"Tout est prévu dans la nouvelle structure pour que cela n’arrive pas", a-t-il directement expliqué. "Je ferai tout pour ne jamais en arriver là mais je saurai quoi faire. Je suis même du genre à avoir souvent voté des mentions qui n’avantageaient pas Charleroi mais que je savais bonnes pour l’ensemble du football belge."
Les fans ne seront pas ravis de l’apprendre mais pourront être rassurés : Mehdi Bayat a promis de tout gérer.