Martinez a fait du Martinez: pourquoi changer ?
"Il faut se méfier de l’Islande. C’est l’une des meilleures nations européennes sur le plan défensif."
- Publié le 11-09-2018 à 17h11
- Mis à jour le 11-09-2018 à 17h58
"Il faut se méfier de l’Islande. C’est l’une des meilleures nations européennes sur le plan défensif."
Dans les travées du Laugarsdalvöllur, Roberto Martinez a fait du Roberto Martinez. Peut-on lui en vouloir de se montrer à ce point prudent dans son discours ? Pas vraiment. On ne change pas des habitudes qui gagnent. À tout moment depuis son arrivée lors de l’été 2016, l’Espagnol s’est montré élogieux au sujet de ses adversaires. Même avant des petits matches. C’est plutôt logique qu’il continue de la sorte.
Là où l’on rejoint le sélectionneur, c’est qu’il faut respecter l’Islande. Les Vikings le méritent. Ce que cette nation de moins de 350.000 habitants est parvenue à réaliser depuis quatre ans est tout simplement extraordinaire. C’est pour ce genre de belle histoire qu’on aime le foot.
Mais cette fois-ci, les héros seront belges. Ce seront les Diables qui auront voix au chapitre. Vu les circonstances, rarement la Belgique n’avait été à ce point favorite
pour un match officiel en déplacement chez un Mondialiste. Elle doit assumer ce statut. Justement : le moment est idéal pour envoyer un nouveau signal. C’est le grand début des Diables en Nations League. Ils doivent démontrer sur le terrain qu’ils ont les arguments pour remporter ce titre en juin 2019.
Face à l’Écosse, tout était trop facile. La muraille adverse s’est écroulée tout de suite. Cette fois, le mur dressé au nord sera plus solide. Mais aucune paroi n’est indestructible. Surtout pas pour des Diables avec un Eden Hazard à un tel niveau. Les pièges sont connus : il est interdit de tomber dedans. Roberto Martinez est le premier à le savoir.