Mondial 2018: pourquoi le Maroc peut créer la surprise
Même avec l’Espagne et le Portugal dans leur groupe, les hommes d’Hervé Renard ont les armes pour aller en huitièmes de finale.
- Publié le 15-06-2018 à 15h32
- Mis à jour le 15-06-2018 à 15h35
Même avec l’Espagne et le Portugal dans leur groupe, les hommes d’Hervé Renard ont les armes pour aller en huitièmes de finale. Premier : Espagne. Deuxième : Portugal. Au vu des noms et des classements FIFA des équipes présentes dans le groupe B, il semble logique qu’on se dirige vers un scénario tel que celui-là. Attention toutefois au Maroc, qui dispute sa cinquième Coupe du Monde (mais qui renoue avec le Mondial après 20 ans d’absence). Les hommes d’Hervé Renard semblent disposer des armes pour créer la surprise et sortir de leur poule. Même avec deux ogres en face.
1. UN GROUPE SOLIDAIRE
Le Maroc dispose d’un des meilleurs effectifs du continent africain, avec de la qualité individuelle dans toutes les lignes. Il suffit de regarder les clubs dans lesquels certains joueurs évoluent pour s’en convaincre : le Real Madrid (Hakimi), l’Ajax (Ziyech) ou encore la Juventus (Benatia). Il existe également un savant mélange entre jeunesse (Amine Harit et Ayoub El Kaabi ont de bonnes têtes de révélations du Mondial) et expérience (Boussoufa, Amrabat ou El Ahmadi n’ont plus rien à prouver), le tout agrémenté par une réelle complicité entre les joueurs. Ce qui, lors d’un Mondial, est primordial.
2. UN COACH QUI GAGNE
Le succès, il y est habitué. Hervé Renard a remporté la Can 2012 avec la Zambie puis la Can 2015 avec la Côte d’Ivoire. Habitué du football africain et des exploits, le coach à la chemise blanche a su relancer le Maroc depuis sa nomination en février 2016 et après une Can 2017 très encourageante, il semble en mesure de tirer le meilleur de son effectif en Russie.
Sans chaussures à la veille du Mondial !
Décidément, la préparation de l’Iran est chahutée. Après avoir vu deux de ses matches amicaux (contre la Grèce puis le Kosovo) annulés au dernier moment, c’est une histoire de… chaussures qui secoue la sélection à quelques heures de sa première rencontre du Mondial, face au Maroc. Nike, fournisseur de la Team Melli, a en effet refusé de chausser la sélection perse, en vertu des sanctions économiques imposées au pays par les États-Unis. "Les sanctions applicables à Nike sont en place depuis de nombreuses années et sont inscrites dans la loi", a précisé un porte-parole.
Ainsi, plusieurs joueurs iraniens se sont retrouvés sans chaussures ces derniers jours, se retrouvant forcés d’acheter eux-mêmes leurs crampons dans des supermarchés ou de demander de l’aide à des coéquipiers.
Une situation rocambolesque qui n’est toutefois pas du genre à perturber la préparation des hommes de Carlos Queiroz. "Cette conduite arrogante envers 23 garçons est absolument ridicule et inutile mais c’est une source d’inspiration pour nous", a indiqué le sélectionneur de la Team Melli, par ailleurs habillée par… Adidas. Ceci explique peut-être aussi cela…