Messieurs les Diables, maintenant, assumez ! (EDITO)
- Publié le 01-07-2018 à 20h59
- Mis à jour le 01-07-2018 à 21h00
Très franchement, on ne comprendrait pas. On aurait, aussi, beaucoup de mal à digérer une élimination en huitièmes de finale, surtout après ce que les Diables ont montré durant ce tournoi… Et si on oubliait tout simplement ce scénario ? Depuis le début du tournoi, les Diables n’ont eu de cesse de répéter qu’ils avaient retenu la leçon du pays de Galles à l’Euro. À eux de le montrer sur le terrain.
À eux de ne sûrement pas sous-estimer le Japon, comme ils avaient pris de haut les Gallois. À eux de ne pas se reposer sur leurs lauriers quand ils auront ouvert le score, comme ils l’avaient fait à Lille. À eux de ne pas entrer sur la pelouse avec trop d’euphorie.
Les Diables n’auront pas d’excuses. Mais, jusqu’à présent, ils n’en cherchent pas. Ils sont prêts à assumer leur statut et débordent de confiance. Nous sommes (presque) aussi confiants qu’eux : si les Diables jouent à leur niveau, individuellement comme collectivement, ils ne devraient pas avoir à aller puiser trop loin dans leurs réserves pour éliminer le Japon.
Roberto Martinez le sait. Il vise secrètement le dernier carré mais, devant les caméras, il nous balance forcément le discours du "match après match". Ce sera vaincre ou mourir. Pour quatre rendez-vous.
Pour survivre au premier, le sélectionneur a pointé un élément capital : "La clé sera la façon de gérer les situations dans les deux rectangles." On voit un autre facteur encore plus important : la capacité des Diables à jouer leur jeu, avec toujours autant de domination et d’efficacité. Si c’est le cas et si plus tôt dans la journée Neymar et ses équipiers font leur part du boulot, on aura droit au Belgique-Brésil dont on rêve tous. Vivement vendredi.