Comment Batshuayi a signé au bout de la nuit
Le dossier de Batshuayi a été très compliqué jusqu’au bout…
- Publié le 01-02-2019 à 07h02
- Mis à jour le 01-02-2019 à 12h34
Crystal Palace a introduit un document pour obtenir un délai jusqu’à 2h du matin.
Yannick Carrasco et Michy Batshuayi ont dû patienter jusqu’au bout pour voir leur avenir tranché. Récit d’une drôle de journée.
Carrasco : adieu Milan Un an après son arrivée à Dalian, Yannick Carrasco n’a jamais fait mystère de son envie de quitter la Chine. Notamment pour des raisons personnelles, sa famille ayant éprouvé de vraies difficultés d’adaptation.
Ses dirigeants ont été sensibles à son argumentation et n’étaient pas fermés à l’idée d’un départ. À condition de s’y retrouver.
L’Ixellois a été proposé à de nombreux clubs ce mois-ci. Arsenal, notamment, a étudié la faisabilité de son arrivée. Mais l’état de leurs finances a empêché les Gunners de satisfaire les demandes chinoises : les Londoniens ne pouvaient recruter que sous la forme d’un prêt, comme avec Denis Suarez (FC Barcelone) et si Carrasco était d’accord pour réduire son salaire, l’offre transmise a été jugée insuffisante par les dirigeants chinois.
L’Inter Milan avait également sollicité. Proche de l’agent d’Antonio Candreva, Christophe Henrotay, qui gère les intérêts du Diable, a tenté de l’échanger avec l’international italien. Sans parvenir à finaliser l’opération. La piste de l’AC Milan s’est elle aussi éteinte.
Le Diable va donc reprendre la saison avec Dalian en espérant décrocher un transfert cet été.
Batshuayi : le Bétis a décroché Valence ne voulant plus de lui, l’avenir de Michy Batshuayi s’est retrouvé dans les mains de Marina Granovskaia, l’une des plus fines négociatrices du milieu. La dirigeante des Blues avait d’abord fait savoir qu’elle ne voulait plus entendre parler d’un prêt mais uniquement d’un transfert sec. Everton s’est positionné mais n’était pas en mesure d’à aller au-delà des 35 millions d’euros quand Chelsea entendait au moins récupérer sa mise de 40 millions investis à l’été 2016.
Dans cette dernière ligne droite, un virage s’est opéré. Et les Blues se sont montrés ouverts à un nouveau prêt. Des accords avaient même été trouvés avec West Ham et le Betis Séville. Les Andalous semblaient en pole et de longues discussions ont eu lieu jusqu’en début de soirée, mais ils ont finalement abandonné la piste.
Dans les ultimes heures du mercato, c’est Crystal Palace qui a fait éruption et mené la danse. Le club londonien a très vite trouvé un accord avec le Diable. Mais les discussions ont duré : juste avant minuit, Palace a introduit la fameuse deal sheet : ce document avalise auprès de la Premier League l’accord et le montant de la transaction. Cela offre deux heures de plus au club pour régler les détails administratifs. Avec Michy, rien n’est jamais simple.