Ces 10 stars venues jouer en Pro League au cours des 10 dernières années
Durant les dix dernières saisons, la Jupiler Pro League a vu passer des gloires du football internationales.
- Publié le 13-08-2019 à 13h59
- Mis à jour le 13-08-2019 à 15h01
Durant les dix dernières saisons, la Jupiler Pro League a vu passer des gloires du football internationales.
Anderlecht, le Standard, le Lierse, les deux Bruges et Zulte Waregem sont les derniers clubs qui ont vu arriver des vedettes dans leur équipe. Tour d'horizon.
Joan Capdevila (Lierse)
Un champion du monde en D1, c’est déjà surprenant. Et ça l’est d’autant plus quand il atterrit au Lierse. Joan Capdevila a joué les six premiers mois de 2015 au Lierse pour entretenir sa condition avant de retourner en Inde.
Celui qui avait écrit l’histoire de l’Espagne en 2010 en tant que latéral gauche titulaire n’a pas su aider le Lierse comme il le voulait. Il n’a joué que quatre matchs et n’a même pas été aligné pour les PO3.
Il a terminé la saison en se bousillant le genou. Il n’est revenu à la compétition qu’un an plus tard. En Andorre.
Victor Valdes (Standard)
La Croky Cup et la Champions League. Quel étranger peut posséder ces deux trophées aux antipodes l’un de l’autre ? Victor Valdes.
L’ancien portier du FC Barcelone et de la Roja, retourné au Barça depuis pour coacher les jeunes, est arrivé de Manchester United à l’hiver 2016.
Il a commis quelques bourdes qui ont soulevé des moqueries. Beaucoup se demandaient s’il allait être capable de s’imposer. L’Espagnol a finalement réalisé une demi-saison correcte et pourra, à vie, se targuer d’avoir gagné la Coupe de Belgique.
Yannick Bolasie (Anderlecht)
Yannick Bolasie a un jour été une star en Premier League. Le Congolais a éclaboussé le championnat quand il était à Crystal Palace. Everton avait payé près de 30 millions pour ses services mais une grave blessure au genou l’a freiné.
Il est arrivé à Anderlecht en janvier 2019 sans être à 100 % après un prêt pourri à Aston Villa. Bolasie n’a pas retrouvé son ancien niveau mais a su faire la différence à plusieurs reprises pour les Mauves. Dans l’histoire du club, il est l’un des seuls prêts de janvier à avoir sorti son épingle du jeu.
Samir Nasri (Anderlecht)
De tous les noms, il est peut-être le plus ronflant. Samir Nasri fait partie de la fameuse génération française des enfants terribles de 1987.
Le Marseillais a réussi successivement à Marseille, Arsenal et Manchester City mais ses débuts à Anderlecht sont mitigés.
Il n’est pas encore prêt physiquement et accuse encore un retard.
Son premier match a toutefois laissé transparaître son talent, notamment une belle qualité à la passe et de la vista. S’il est en forme, il fera du bien au Sporting.
Guillermo Ochoa (Standard)
La plus belle réussite est sans aucun doute la venue de Guillermo Ochoa.
Le gardien international mexicain, en plus d’avoir conféré au Standard une visibilité dans son pays natal, est devenu le meilleur gardien du Standard depuis l’éclosion de Sinan Bolat.
Arrivé chez les Rouches en 2016 et après deux saisons plus compliquées en Espagne, il a retrouvé un vrai niveau et est parfois redevenu celui qu’il était avant son arrivée en Europe et durant la Coupe du monde 2014. Il était parmi les meilleurs gardiens du tournoi.
Olivier Dacourt (Standard)
La saison d’Olivier Dacourt au Standard a été courte. De fin septembre 2009 à mars 2010.
Le médian français est arrivé libre de tout contrat et est parti prématurément. Il a été poussé vers la sortie avant la fin de saison.
Fort de plus de 350 matchs en Ligue 1, Serie A et Premier League, il n’a jamais été au niveau à Sclessin. Physiquement trop court et techniquement loin des attentes, il a souvent été mis de côté par Laszlo Bölöni.
Le Standard a été son dernier club. Il s’est, depuis, lancé dans une carrière médiatique.
Eidur Gudjohnsen (Cercle et Club Bruges)
Le Cercle Bruges a été malin sur ce coup-là. Le deuxième club de la Venise du Nord a signé Eidur Gudjohnsen libre de tout contrat en octobre 2012. Quelques mois plus tard, le Club a arraché le buteur islandais des mains de son voisin.
Il a finalement disputé une quarantaine de rencontres avec les Blauw en Zwart. Sans briller mais en gardant une certaine efficacité.
L’Islandais a traîné sa carrière un moment après cela. Il a quitté le club à près de 36 ans et a encore connu quatre clubs.
Saido Berahino (Z. Waregem)
Zulte Waregem espère que Saido Berahino sera aussi bon sur le terrain que pour faire la une des tabloïds anglais. L’ancienne star de Premier League a une sacrée réputation et a signé à Zulte Waregem en partie pour y échapper.
Lors de ses meilleures saisons avec West Bromwich, le Burundais pouvait signer partout. Il a finalement atterri à Stoke City. Un transfert qui a marqué le début de sa chute. Cet été, il était sans contrat et a pris le pari de signer à Zulte Waregem pour se relancer. Il a marqué ce week-end lors de son premier match.
Demy De Zeeuw (Anderlecht)
On retiendra de lui son but sur le terrain du PSG, qui a permis à Anderlecht de ramener un point du Parc des Princes après avoir pris un cinglant 0-5 à domicile.
Demy De Zeeuw n’a, pour le reste, pas marqué les esprits. Il peut pourtant se targuer d’une carrière riche de deux titres aux Pays-Bas et pareil en Belgique. Sur son année et demie passée au RSCA, il a été champion coup sur coup. Son impact sur le jeu est resté marginal. Il n’avait plus la vitesse et la hargne qui avaient fait de lui un international néerlandais.
Marko Marin (Anderlecht)
Le surnom de “Lionel Messi allemand” l’a certainement desservi. Marko Marin a débarqué à Anderlecht en janvier 2015. Il vit alors un gros creux dans sa carrière. Star du Werder Brême après avoir terminé troisième du Mondial en 2010, il a atteint son sommet en partant à Chelsea en 2012.Il n’a jamais réussi à faire son trou chez les Blues, qui l’ont prêté à droite et à gauche sans jamais réussir. Il avait du talent mais était trop loin physiquement et mentalement pour réussir à Anderlecht. Il s’épanouit désormais à l’Étoile rouge Belgrade.