Mbaye Leye : "Mouscron doit toujours exister en D1A"
À 36 ans, Mbaye Leye impressionne encore de par son énergie tant aux entraînements qu’aux matchs. Lors de ce stage à Cadix avec les Mouscronnois, l’attaquant sénégalais espère pouvoir mettre son expérience au profit du groupe afin d’aider les Hurlus à se maintenir cette saison.
- Publié le 07-01-2019 à 06h49
- Mis à jour le 07-01-2019 à 08h15
Avant les neuf finales qui attendent les Hurlus, l’attaquant se confie sur ses ambitions.
À 36 ans, Mbaye Leye impressionne encore de par son énergie tant aux entraînements qu’aux matchs. Lors de ce stage à Cadix avec les Mouscronnois, l’attaquant sénégalais espère pouvoir mettre son expérience au profit du groupe afin d’aider les Hurlus à se maintenir cette saison.
Comment se passe ce début de stage ?
"Cela se passe très bien. C’est comme dans beaucoup de clubs, quand vous arrivez le premier jour, vous êtes fatigué avec le vol, l’attente à l’aéroport, etc. Mais je pense qu’on a vraiment fait de bons entraînements pour nous remettre en forme. Maintenant, nous rentrons dans le vif du sujet avec des entraînements plus musculaires et tactiques au niveau de la finition justement. Notre programme pour ce stage est vraiment très complet."
La reprise n’était pas trop compliquée ?
"Pour moi c’était assez difficile le premier jour car je n’ai pas beaucoup dormi. Je suis revenu du Sénégal la veille du départ pendant la nuit et le matin j’avais dû faire des tests physiques. L’après-midi, j’avais aussi fait un entraînement donc ça devenait fatigant. Mais moi je suis un diesel... Il faut le temps que ça chauffe, donc la reforme revient tout doucement."
Après un début de saison compliqué, comment comptez-vous aborder ces 9 finales personnellement ?
"C’est vrai que je n’ai pas beaucoup joué mais je pense avoir toujours eu du respect pour les joueurs qui sont sur le terrain et surtout pour le coach. J’ai une bonne relation avec tout le monde. Le plus important pour moi en signant à Mouscron était de savoir ce que je pouvais apporter au club. Pour les neuf matchs de la phase classique qu’il reste, mon but sera de prendre du plaisir en nous permettant de rester en D1A. Un club wallon comme Mouscron doit toujours exister en première division. À nous de faire le nécessaire."
Mouscron sera votre dernier défi au plus haut niveau ?
"C’est une question difficile… J’avais toujours cru qu’Eupen allait être mon dernier défi car j’avais signé là-bas 3 ans en me disant que ça allait être le dernier contrat que je signerai. Finalement ce n’était pas le cas car je ne me sentais pas bien là-bas. Du coup j’ai signé un an à Mouscron. L’année prochaine si je ne veux plus jouer, je ne serais lié à aucun club. Le plus important est que je décide moi-même quand est-ce que j’arrêterai ma carrière. Si jamais on arrête une carrière sur une blessure ou sur une fin de contrat alors que l’on avait envie de continuer à jouer, ce sera vécu comme une frustration et moi je tiens à ne pas l’avoir cette frustration. Donc je déciderai quand, comment et pourquoi j’arrêterai ma carrière."
Avez-vous déjà connu pareille situation au niveau du classement lors d’une trêve ?
"Oui, je pense que c’est ma fin de carrière qui fait ça. D’habitude je joue les play-off 1, le titre ou la Coupe de Belgique. L’année passée avec Eupen, c’était une saison compliquée dans les résultats car nous avons joué pour le maintien jusqu’à la dernière journée. J’espère que ce ne sera pas le cas pour Mouscron. Cela prend beaucoup d’énergie avec la nervosité. Nous devons nous sécuriser le plus vite possible. Le maintien est vraiment mon objectif personnel qui est donc collectif aussi !"