Marcin Zewklakov avant le match des Diablotins contre la Pologne: "Kownacki peut avoir un coup de génie"
- Publié le 16-06-2019 à 09h50
- Mis à jour le 16-06-2019 à 14h13
Pour Marcin Zewklakov, le buteur peut sublimer une équipe qui se repose d’abord sur son organisation. Avec ses onze buts (dont six sur penalty), inutile de chercher plus loin le principal danger polonais. Prêté cette saison par la Sampdoria au Fortuna Düsseldorf, Dawid Kownacki y a inscrit quatre buts en dix apparitions de Bundesliga.
"Il reste sacrément efficace" a résumé son partenaire en club Dodi Lukebakio. Annoncé incertain après une blessure contractée avec les A, l’attaquant sera bien présent. "Il peut avoir un coup de génie. C’est le seul qui peut faire la différence tout seul", explique Marcin Zewlakow au sujet d’une formation "compacte qui, si elle reste dans son organisation peut vraiment être dangereuse avec un bon collectif, une grosse dose de rigueur et une défense solide".
Qui, lors des barrages victorieux face au Portugal (défaite 0-1 à domicile, victoire 1-3 à l’extérieur), a été commandé par Krystian Byelik, l’un des rares joueurs de la sélection à évoluer à l’étranger.
Acheté par Arsenal début 2015 à tout juste 17 ans pour une somme estimée à l’époque à 3 millions d’euros a joué deux matchs de Coupe de la Ligue avec les Gunners avant d’être prêté en janvier 2017 à Birmingham en Championship puis de passer deux saisons en League One, une blanche à Walsall et une pleine à Charlton avec qui il est monté.
"En sélection, c’est d’abord un numéro 6. Il a dépanné en défense de façon formidable et peut encore le faire. Mais, au milieu, c’est lui qui organise, met de l’ordre dans le jeu. Balle au pied, il a quelque chose", poursuit l’ancien attaquant qui regrette l’absence sur blessure du Louvaniste Bartosz Kapustka "un gros coup dur offensivement" et cible aussi Szymon Zurkowski, un milieu axial qui rejoindra la Fiorentina cet été contre une somme de 3,7 millions d’euros.
"Il n’est peut-être pas très beau à voir mais il est très efficace, capable de cavaler 90 minutes et il est habile techniquement. Il peut percuter. C’est très solide". À l’image de cette équipe dirigée par Czeslaw Michniewicz dont le surnom de Mourinho polonais n’est pas usurpé. "Il a son style, il n’est pas aimé par tout le monde", conclut dans un sourire Zewlakow. "Il a beaucoup de charisme, a un très bon contact avec ses joueurs et il a le style pour embêter pas mal d’équipe". Le message est passé.