M le maudit
- Publié le 21-08-2018 à 19h14
- Mis à jour le 21-08-2018 à 19h13
Le Portugais ne parvient pas à s’installer dans la durée Le schéma s’est reproduit de Londres à Chelsea. Avec les mêmes leviers que ceux déjà activés cet été à Manchester, entre tension sur le recrutement et prolongation d’un contrat finalement rompu quelques mois plus tard à chaque fois par "consentement mutuel".
D’abord, un rappel. Lors de son premier passage à Chelsea, l’autoproclamé Special One était resté en poste 3 saisons et deux mois.
Son départ, le 20 septembre 2007, n’avait surpris personne après des conflits avec le directeur sportif de l’époque Frank Arnesen et Roman Abramovich qui avait insisté pour recruter Andreï Shevchenko contre la volonté de son entraîneur.
Au Real , le Mou a prolongé au terme de sa deuxième saison son contrat de 4 ans. Avant que la situation n’explose durant sa troisième saison, entre la mise à l’écart d’Iker Casillas devenu, comme Ramos, plus qu’hostile au Portugais, la brouille avec Cristiano Ronaldo et cette image détestable véhiculée lors des clasicos face à Pep Guardiola électrisés par sa politique de la terre brûlée.
Après une défaite en Coupe du Roi en mai 2013, son départ est alors entériné.
"Je suis aimé dans un certain club mais en Espagne, certains me détestent", lance-t-il alors en faisant allusion à Chelsea qu’il a rejoint dans la foulée ou presque pour sa deuxième ère achevée le 17 décembre 2015, un peu plus de trois mois après une prolongation pour 4 ans, ne résistant pas à ses 9 défaites en 16 journées.
Jo. L.