Lopetegui, pourquoi c’est lui
- Publié le 12-06-2018 à 19h04
Le sélectionneur de la Roja va signer trois ans au Real Madrid La déflagration causée par le départ surprise de Zinédine Zidane a laissé place à une autre explosion toute aussi retentissante : à trois jours d’Espagne - Portugal, le Real Madrid a annoncé l’identité de son nouvel entraîneur : Julen Lopetegui, l’actuel sélectionneur de la Roja, qui entrera en fonction après le Mondial.
Son arrivée à la Maison Blanche apparaît aussi surprenante que le départ de Zinédine Zidane. Elle prend sa source dans la prolongation du contrat du technicien, paraphé le 22 mai dernier.
Lopetegui y avait notamment fait insérer une clause lui permettant de quitter son poste en cas d’offre intéressante. Le tout en échange d’une indemnité de 2 millions d’euros que le Real versera pour s’attacher les services de celui qui a reconstruit une équipe d’Espagne ambitieuse à la tête de laquelle il est invaincu (14 victoires et 6 nuls).
L’ancien gardien retrouve un club qu’il a fréquenté de 1985 à 1990 avec une seule apparition dans les buts face à l’Atletico Madrid, lui qui évoluera ensuite au FC Barcelone avant un premier retour dans la capitale pour diriger la Castilla lors de la saison 2008-2009 et ensuite rejoindre les équipes de jeunes espagnols de 2010 à 2014, le FC Porto puis la Roja.
Initialement, les dirigeants du Real avaient fait de Mauricio Pochettino leur priorité. Sauf que les 100 millions d’euros exigés par Daniel Levy, le président de Tottenham, pour lâcher son entraîneur ont refermé ce dossier malgré l’intérêt de l’Argentin pour le poste.
Quand Massiliano Allegri aurait refusé pour raisons personnelles, les noms de deux anciens de la maison, Michael Laudrup et surtout Michel, ont été évoqués. Comme celui de Guti qui a été jugé trop tendre et trop clivant.
Tout le contraire de Lopetegui qui entretient avec Sergio Ramos une relation privilégiée qu’il pourra désormais nourrir au quotidien. Son départ ouvre un autre chantier, celui de sa succession. Et Michel, justement, apparaît comme une piste pour la Fédération espagnole, comme Luis Enrique, toujours libre, Aitor Karanka, également sur le marché et Albert Celades, actuellement à la tête des espoirs.Jonathan Lange