"Les supporters sont chauds patate"
- Publié le 25-06-2016 à 23h18
Le Belge Heris évolue à Ujpest depuis deux saisons. Il vivra ce match historique de l’intérieur Budapest est déjà réputée pour être une ville festive et chaleureuse. Imaginez-la alors le jour d’une rencontre au sommet de la sélection magyare en huitième de finale d’un Euro . Déjà très chaude depuis le début de la compétition, la capitale de la Hongrie va littéralement entrer en ébullition.
"Dans les rues, c’est blindé", explique Jonathan Heris, le médian de Ujpest et ancienne propriété de Tubize, du Brussels et du White Star. "Les filles ou les garçons, tout le monde fait la fête. Je peux vous assurer que les supporters sont chauds patate."
En revalidation depuis début juin, le Bruxellois de 25 ans n’a pas accompagné ses coéquipiers en stage de pré-saison. Il connaît désormais bien le football hongrois qu’il a rejoint en janvier 2013. Il a notamment croisé le fer avec Zoltán Gera, le capitaine de la sélection.
"C’est lui qui mène les troupes. Du haut de ses 37 ans, il a beaucoup d’expérience mais c’est le joueur qui court le plus sur un terrain. Il ne lâche jamais rien. Un vrai joueur du championnat anglais dans lequel il a évolué pendant dix ans (NdlR : West Bromwich et Fulham). L’une des clés du match sera de le neutraliser. Il faudra aussi que la Belgique presse haut pour marquer les premiers. Si les Hongrois ouvrent le score, ce sera très difficile pour les Diables de revenir car défensivement, ils sont costauds."
La Hongrie est-elle aux portes d’un nouvel exploit ? Jonathan Heris n’y croit pas fort. "Ils n’ont aucune chance. Je vois un 2-0 pour nous. Aucun secteur ne sort vraiment du lot. Ils ne m’impressionnent pas dans leur jeu, mais bien par leur solidarité. Ils se battent les uns pour les autres. Leur parcours est déjà bien. Ils ont surpris tout le monde. Pendant les qualifications, ils ont éprouvé beaucoup de difficultés dans un groupe qui n’était pas très relevé. Mais après la phase de poule, ils ont terminé avec la meilleure attaque. Beaucoup d’observateurs se posent encore la question de savoir comment ils sont arrivés là. Et beaucoup de supporters ne réalisent pas encore."