Les PO2, la galère des coaches
- Publié le 05-05-2018 à 22h19
Thomas Van den BrilPour de jeunes entraîneurs, ces PO2 ne sont clairement pas un cadeau. Tant pour Sven Vermant à Waasland-Beveren que pour Frank Defays à la tête de Mouscron, ces matchs ressemblent plus à des purges qu’à des matchs de football. Mais les deux situations sont totalement différentes. Frank Defays doit composer avec une équipe démobilisée, des joueurs qui ne sont pas spécialement motivés pour jouer. Et le Namurois n’est arrivé qu’il y a deux mois et demi. Son véritable travail d’entraîneur en D1A débutera réellement dès la fin de cette saison. Il devra se débarrasser de quelques joueurs qui n’adhèrent pas à sa méthode.
Pour Sven Vermant, cela semble plus compliqué encore. Arrivé à Waasland-Beveren en janvier suite au départ de Philippe Clément, Sven Vermant ne semble pas avoir réussi à imposer sa griffe. Le groupe n’a pas l’air réceptif. Pire même, les supporters scandent régulièrement "Vermant buiten !" pendant les matchs de Waasland-Beveren. Et même après un but de leurs couleurs préférées.