Les Diables, merci pour cette soirée parfaite!
Le Brésil et ses cinq étoiles sont renvoyés à la maison par des Diables héroïques au terme d’un match que personne n’oubliera plus jamais en Belgique. Place à la France mardi à Saint-Pétersbourg, l’avant-dernière marche.
- Publié le 07-07-2018 à 07h24
- Mis à jour le 07-07-2018 à 14h55
Le Brésil et ses cinq étoiles sont renvoyés à la maison par des Diables héroïques au terme d’un match que personne n’oubliera plus jamais en Belgique. Place à la France mardi à Saint-Pétersbourg, l’avant-dernière marche. On a vécu la plus belle soirée foot de notre vie.
Une soirée qui marquera à tout jamais l’histoire sportive de notre petit royaume.
Une soirée qui va marquer plusieurs générations, les Belges de 7 à 77 ans pourront dire exactement où ils étaient ce 6 juillet 2018 jusqu’à la fin de leurs jours.
Pour tout ça, on a juste envie de vous dire : merci les Diables.
Merci à Martinez d’avoir eu l’intelligence et la finesse d’adapter son système en déplaçant quelques pions, notamment Chadli dans un rôle hybride de médian défensif/ailier, pour enfermer au maximum les Brésiliens.
Merci à Courtois d’avoir évité la prolongation d’une détente fabuleuse, une de plus dans ce match, au beau milieu des arrêts de jeu.
Merci à la défense de n’avoir craqué qu’une seule fois face aux nombreuses accélérations auriverde, faisant revivre les vieilles valeurs belges en la matière, celles qui nous permettaient d’exister quand on n’avait pas le talent de maintenant.
Merci à Fellaini et Witsel d’avoir dégoûté les Brésiliens par leur jeu dur mais toujours juste, leur placement quasi parfait et leur précieuse expérience dans les moments les plus chauds.
Merci à Chadli d’avoir donné ce coup de coin malin sur la tête de Kompany juste avant le quart d’heure puis d’avoir tout donné, jusqu’à sortir meurtri par les crampes de celui qui est allé jusque dans ses dernières réserves
Merci à De Bruyne d’avoir inscrit ce second but belge à la demi-heure d’une frappe à la pureté du cristal, venant couronner une prestation de classe mondiale dans un rôle plus adapté à ses qualités. Le meilleur contre-attaquant de la planète.
Merci aux parents d’Hazard d’avoir donné autant de talent à leur fils aîné. Et merci à lui de l’utiliser avec autant d’intelligence et de classe, très loin des plongeons et des grimaces forcés de Neymar, l’autre numéro 10 du jour.
Merci à Lukaku d’avoir fait exploser ce qui était la meilleure défense du tournoi d’un raid extraordinaire de puissance et de technique sur le but de De Bruyne. Et merci d’avoir fait taire ceux qui estimaient encore qu’il n’était pas un attaquant du top international.
Merci aux arbitres sur le terrain de Kazan et dans la régie de Moscou de ne jamais avoir fait ressurgir les ombres de Röthlisberger et Prendergast, malgré les tentatives scandaleuses du joueur le plus cher de l’histoire du football.
Et merci aussi à l’ensemble du staff qui, on en est témoin au quotidien, donne son maximum, pour mettre tous ces talents belges dans les meilleures conditions possible.
Pour tout ça, merci les Diables. Vous êtes une génération en or massif, on en est certain et plus personne ne pourra dire le contraire.
Mexico 86 est égalé mais ce n’est pas fini. Maradona est, cette fois, confiné aux clowneries en tribune. Il vous reste deux matches, deux marches pour grimper éternellement au sommet de votre sport. Mardi à Saint-Pétersbourg, vous défierez nos voisins français pour un nouveau match du siècle. Tout le royaume n’attend qu’une chose : vous dire merci, encore et encore.