Le VAR, une bénédiction pour certains, une malédiction pour d'autres
L’utilisation du VAR alimentait le débat en après-match, entre incompréhension et louanges.
- Publié le 26-06-2018 à 11h18
- Mis à jour le 27-06-2018 à 10h45
L’utilisation du VAR alimentait le débat en après-match, entre incompréhension et louanges.
Une fois n’est pas coutume, la star, c’est le VAR. Utilisé à trois reprises lors d’Iran-Portugal et une reprise lors de Maroc-Espagne, dans les arrêts de jeu, l’arbitrage vidéo a conditionné les derniers instants des rencontres du groupe B. Mais ses interventions n’ont pas plu à tout le monde. Sur le plateau de la BBC, Alan Shearer n’y est pas allé de main morte. "Quelle farce, quelle honte", a déclaré le consutlant, pas d’accord sur le fait que l’arbitre accorde un penalty à l’Iran en fin de rencontre pour une faute de main de Cédric dans le rectangle. "L’arbitre a de la chance. Si l’Iran avait marqué en fin de match, cela aurait été le chaos absolu. Comment peut-on croire qu’il y a penalty sur cette action ? Cette main n’est jamais volontaire. Après ça, le match est devenu une farce. Il s’agit de la plus grande compétition au monde et on a l’impression que le VAR est en test. Cela ne va pas."
Une analyse assez catégorique que le sélectionneur du Portugal, Fernando Santos, ne partageait toutefois pas, au moment de revenir sur la carte rouge non adressée à Cristiano Ronaldo (alors qu’elle était sans doute méritée). "Je n’étais pas inquiet… C’était un fait de jeu normal et l’arbitre a fait ce qu’il avait à faire. Il a fait appel trois fois au VAR et accordé deux penalties et un avertissement. Je pense que le VAR a fait son boulot et nous devons l’accepter."
Dans l’autre match, côté espagnol, ce sauvetage par la vidéo a été accueilli avec le plus grand soulagement.
"Le VAR est là pour cela, pour les jours comme aujourd’hui où on ne vous retire pas ce que vous méritez. Cela aurait été injuste de rentrer à la maison à cause d’une erreur d’arbitrage", a fait remarquer Isco.
"Parfois, le VAR prend un peu trop de temps", a souligné Aspas qui a vu son but accordé après l’usage de la vidéo. "Vous espérez que les décisions tombent plus vite, c’est un moment d’incertitude, c’est très dur nerveusement". Pour les joueurs comme pour tout le monde.