La vérité sur l’alcool et le sexe dans le foot
Alcool, tabac, sexe, le mode de vie des footballeurs est souvent pointé du doigt. Des clichés démontés scientifiquement.
- Publié le 18-02-2019 à 11h38
- Mis à jour le 18-02-2019 à 14h13
Alcool, tabac, sexe, le mode de vie des footballeurs est souvent pointé du doigt. Des clichés démontés scientifiquement.
"En effet, croire qu’il ne faut pas boire ni fumer ou avoir des relations sexuelles avant un match pour maintenir un taux de testostérone élevé est faux", juge Pierre Rondeau qui le démontre via des études précises et cite le cas Nainggolan. "En 1998, on a été champions du monde avec de gros fumeurs comme Blanc et Barthez, tout comme Leboeuf que je côtoie sur RMC SPORT ; je ne l’accuse pas mais il faut dire que ça n’a pas de conséquence à court terme puisque le foot reste un sport collectif. La méforme physique peut être soutenue par les coéquipiers." Et si certains coachs interdisent le sexe avant les matchs, l’auteur prouve qu’il n’a aucun impact à court terme. "Au contraire, il permet de réduire l’anxiété des joueurs, ça les détend avant les matchs. Morphologiquement, après l’orgasme, un épanouissement se produit. Faire la fête, l’amour ou boire un coup détend le joueur. Alors, certes il ne faut pas le répéter à haute dose mais il ne faut pas croire que faire l’anniversaire de Neymar une semaine avant le match contre Liverpool va provoquer la défaite en Champion’s league. Une étude, dont je parle, a demandé aux sportifs de prendre une cuite et de réaliser le lendemain des tests physiques, eh bien il n’y avait aucune différence significative au niveau physique avant et après la cuite."