La Tunisie, l’autre équipe de France

Les Aigles de Carthage se sont ouverts au binationaux : 9 des 23 joueurs présents en Russie sont nés dans l’Hexagone. Analyse d’une nouvelle tendance.

England's Jordan Henderson compete for the ball Tunisia's Ellyes Skhiri during the group G match between Tunisia and England at the 2018 soccer World Cup in the Volgograd Arena in Volgograd, Russia, Monday, June 18, 2018. (AP Photo/Alastair Grant)
England's Jordan Henderson compete for the ball Tunisia's Ellyes Skhiri during the group G match between Tunisia and England at the 2018 soccer World Cup in the Volgograd Arena in Volgograd, Russia, Monday, June 18, 2018. (AP Photo/Alastair Grant) ©AP

Les Aigles de Carthage se sont ouverts au binationaux : 9 des 23 joueurs présents en Russie sont nés dans l’Hexagone. Analyse d’une nouvelle tendance.

Contre l’Angleterre ce lundi, ils étaient 9 à débuter la rencontre. Mouez Hassen avait pris place dans les buts, la moitié droite de la défense était constituée de Dylan Bronn et Syam Ben Youssef. Ellyes Skhiri était positionné en sentinelle à proximité d’Anice Badri et de Naim Sliti, chargés de soutenir Wahbi Khazri en pointe. Avec Yohan Benalouane et Saîf-Eddine Khaoui sur le banc, neuf Tunisiens présentent la particularité d’être nés en France. Le contingent des binationaux appelés par Nabil Maâloul n’atteint pas les sommets de celui du Maroc (20 sur 23) de cette année ou de l’Algérie version 2014 (17 joueurs nés en France), mais il apparaît comme le deuxième plus épais parmi les 32 mondialistes. Il traduit aussi une nouvelle réalité : longtemps centré sur son championnat d’un niveau plus relevé qu’ailleurs en Afrique, la Tunisie a fini par imiter ses voisins maghrébins en s’ouvrant à sa diaspora issue de la deuxième ou de la troisième génération de l’immigration.

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