La coupe du monde féminine et l’arbitrage "à la maison"

Par Miguel Tasso

Par Miguel TassoMême nos amis français, qui se passionnent soudainement pour cette Coupe du monde féminine, en sont restés bouches bées et ont parlé d’arbitrage à la maison et de victoire honteuse ! C’est dire. En faisant retirer un penalty, à 0-0, parce que la gardienne nigériane avait un doigt de pied en dehors de la ligne de but, l’arbitre hondurienne nous a rappelé quelques grandes heures du Mondial masculin. Lorsque l’Argentine de Kempes - ou de Videla, si vous préférez - s’imposait par décret en 1978 ou lorsque la Corée du Sud usait et abusait des bonnes ondes des referees en 2002. C’est pourtant le très cher VAR - officiellement destiné à rendre une plus grande justice - qui est à la base du scandale de Rennes. C’est lui qui, en effet, a indiqué la supposée infraction de la gardienne Nnadozie. Soyons clairs : si le VAR analyse à la loupe le mouvement des pieds du gardien de but, la plupart des penaltys devront être retirés. En tout, il y a l’esprit et la lettre. Et il y avait clairement, là, un excès de zèle dans le bus du vidéo arbitrage. On est en droit de se demander, d’ailleurs, si la même scène, dans le camp adverse, aurait généré la même sentence. Les Nigérianes, déconfites, n’ont toujours rien compris à leur mésaventure. On verra si, dans cette Coupe du monde, tous les futurs penaltys feront l’objet du même décryptage méticuleux.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...