L'autre regard: la preuve par l’absurde
La garde à vue de Michel Platini, ancien boss de l’UEFA, a réveillé les soupçons de corruption lors de l’attribution au Qatar de la Coupe du monde de 2022.
- Publié le 21-06-2019 à 15h01
- Mis à jour le 21-06-2019 à 15h02
La garde à vue de Michel Platini, ancien boss de l’UEFA, a réveillé les soupçons de corruption lors de l’attribution au Qatar de la Coupe du monde de 2022.
L’histoire est ancienne et revient régulièrement comme un boomerang sur la conscience des hautes sphères du football. Il faut pourtant être franchement mauvaise langue et voir le mal partout pour imaginer que le Qatar ait pu acheter les votes des pontes de la Fifa. Ce n’est absolument pas le genre de la maison. Aux yeux de tous les observateurs avisés, sa candidature coulait même de source.
À l’instar de l’Angleterre, de l’Italie ou du Brésil, le petit Émirat a la culture du football dans le sang. Son passé dans les phases finales de Coupe du monde en est la plus belle preuve. Son championnat est d’un très haut niveau. Politiquement, c’est un exemple de démocratie qui fait référence dans la région.
Et, en prime, son climat désertique était évidemment idéal pour accueillir des sportifs de haut niveau et des supporters de toute la planète. Pourquoi, avec de tels arguments, le Qatar aurait-il corrompu les honorables votants ? Ce n’était évidemment pas nécessaire. D’autant qu’on connaît, de longue date, la probité légendaire des grands pontes de la Fifa qui ne sont pas du genre à accepter de sombres enveloppes et autres cadeaux entretenant l’amitié.
Qu’on se le dise une fois pour toutes : le foot est un sport propre et intègre, de la cave au grenier !