La sélection mexicaine a vécu une préparation pour le moins houleuse Lorsque l’extrasportif prend le dessus sur la compétition. Le Mexique en est l’exemple type. Depuis le début de leur préparation, les hommes de Juan Carlos Osorio multiplient les apparitions négatives dans les médias. La faute au fiestagate .
Au lendemain du match amical du 3 juin contre l’Écosse (1-0), neuf joueurs de la sélection mexicaine auraient pris part à une orgie de 24 heures. Une trentaine de prostituées se seraient ainsi amusées avec le portier du Standard Guillermo Ochoa, les frères Dos Santos ou encore Raul Jimenez dans un véritable marathon de fête et de sexe. Une manière très spéciale de fêter une victoire…
Surtout quand on connaît les conséquences que ce genre de fuite peut engendrer. Règlements familiaux, matraquage médiatique ou encore perte de soutien des fans. Malgré cette épreuve, le sélectionneur et la fédération ont fait bloc derrière leurs protégés. Personne n’a été sanctionné puisqu’il s’agissait d’une activité sur leur temps de libre.
"Nous avons mis au clair cette situation en interne, assure le coach Juan Carlos Osorio. Cela a été très utile pour le groupe, parce c’est venu des joueurs eux-mêmes. Je vois un groupe très fort; nous avons eu plusieurs discussions et pas seulement à ce sujet. Comme êtres humains, nous pouvons faire de bonnes comme de mauvaises choses, il faut prendre ses responsabilités, par rapport à tout ça et aux décisions que nous prenons."
Reste à voir dans quel état psychologique les Mexicains se présenteront sur la pelouse de Moscou ce dimanche soir. Le défenseur Carlos Salcedo, pourtant cité dans l’affaire de l’orgie, ne semble en tout cas pas inquiet. Que du contraire. "On parle beaucoup des Allemands et on les considère comme nettement supérieurs. Mais personne n’est imbattable. Dans le football, les différences de niveau se sont resserrées et il y a beaucoup de facteurs", estime le joueur de Francfort qui connaît forcément bien la plupart de ses adversaires.
S. Ha.