Schmeichel a été le meilleur Danois face au Pérou "Fier de toi." Un petit tweet vaut parfois plus qu’un long discours. Présent dans les tribunes de Saransk où il a analysé le match pour Russia Today, Peter Schmeichel a été fidèle à son droit de réserve, refusant de commenter dans le détail la performance XXL de son fils Kasper. La saluant simplement d’un petit gazouillis.
20 ans après son père, le gardien a déboulé sur la scène d’une Coupe du Monde en faisant honneur à son rang. À son nom.
Si le Pérou a outrageusement dominé le Danemark, il a aussi manqué d’efficacité. Schmeichel a été en réussite quand Cueva a expédié son penalty dans la tribune ou quand la talonnade de Guerrero est passée juste à côté de son montant. Mais ses sorties aériennes ont soulagé les siens. Comme ses parades sur sa ligne, que ce soit devant Carillo, Farfan ou Guerrero.
À l’arrivée , le gardien en a comptabilisé 6. Soit trois de moins que le record de son père qui est de 9 lors de la Coupe du Monde 1998. Mais cette cinquième clean sheet de rang lui a permis d’effacer des tablettes le paternel qui a vu sa série d’invincibilité de 470 minutes être battue, le fiston n’ayant plus encaissé de buts depuis 534 minutes.
"Nous avons attaqué de tous les côtés mais le but n’est pas venu, malheureusement", a déploré l’attaquant Jefferson Farfan qui a préféré taire le nom du bourreau des illusions péruviennes.
"Il est spectaculaire, très rapide sur ses pieds et, sur sa ligne, quand il est en forme, c’est peut-être le meilleur du monde. Il a fait un match fantastique et nous avions en besoin car le Pérou nous a mis sous pression en seconde période", a salué Age Hereide, le sélectionneur danois qui, à défaut d’avoir pu compter sur une animation offensive efficiente à l’image d’un Christian Eriksen assez terne malgré sa passe décisive sur le seul but du match signé Yussuf Poulsen, a salué la solidité défensive des siens. "Nous avons conscience que Kasper a fait un gros match, comme toute la défense." Qui s’avance comme une base solide dans la course à la qualification.
Jo. L.