"J’étais le sauveur de la nation"

Michael Franken

LONDRES La carrière de David Platt s’est envolée après son exploit de Bologne. En une seconde. "J’aurais certaine eu une autre trajectoire sans ce but. La presse m’avait désigné comme le sauveur de la nation. J’étais devenu si grand que Bobby Robson ne pouvait plus se permettre de me mettre sur le banc. J’étais devenu un joueur clé de l’équipe en quarts de finale. C’était la meilleure période de ma carrière, affirme-t-il. Après le Mondial, je me souviens être allé en stage en Suède avec Aston Villa. Nous affrontions des équipes locales mais je ne devais pas jouer car j’avais besoin de me reposer. Mais il y avait 500 personnes dans les tribunes et tous ne voulaient qu’une seule chose : voir David Platt jouer. Mon nom a été scandé dans chaque stade. J’étais parti au Mondial comme une star d’Aston Villa et je l’avais quitté comme une star mondiale."

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