"J’ai su me faire un prénom"

Fils de l’ancien international roumain Petre Marin, actif, notamment, au Steua Bucarest, le jeune Razvan avait la voie toute tracée. "Je devais faire du foot", rigole-t-il. Mais en grandissant, Razvan Marin a dû composer avec la comparaison avec son paternel qui évoluait en tant que back gauche notamment au Dinamo Bucarest. "Il avait tout de même une certaine légitimité et c’était difficile pour moi au début. Mais j’ai appris à vivre avec ça et je n’avais qu’une obsession : passer devant lui, devenir meilleur que lui. Souvent je le charrie car je lui dis qu’avant, on me présentait comme étant le fils de Petre Marin, l’ancien international, mais aujourd’hui, on dit de lui qu’il est le père de Razvan Marin, le joueur du Standard et international roumain (rires). J’ai donc su me faire un prénom !" Avec sa sélection, Marin espère réaliser ce que son père n’a pu faire. "Jouer une Coupe du Monde. On a une très bonne génération qui, d’ici deux à trois ans, va encore prendre de l’expérience. J’ai 22 ans et, statistiquement parlant, je pourrais disputer trois Coupes du Monde. J’espère au moins en jouer une."

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