"J’ai hâte de retrouver Preud’homme"
- Publié le 20-06-2018 à 21h46
Mehdi Carcela est heureux de bosser avec MPh mais rend aussi hommage à Sa Pinto : "Il était un père pour moi" Mehdi Carcela ne s’était pas encore exprimé sur le Standard depuis que le club avait levé son option. Il fait le point sur ce choix de carrière important.
"C’était dans l’ordre des choses. La balle était dans le camp des dirigeants du Standard et ils ont réussi à me faire rester, comme prévu. J’aurai vécu de belles choses à l’étranger. Je n’ai pas de regrets. J’ai aimé mon passage à Benfica. À l’Olympiakos, ils ont trop vite viré Besnik Hasi, le coach qui m’avait fait venir et son remplaçant ne me parlait pas. Heureusement, j’ai pu rebondir au Standard et je suis très heureux d’y rester."
Qu’attendez-vous de Michel Preud’homme ?
"Il a été mon premier entraîneur en A. Il ne m’avait pas fait monter au jeu mais il me prenait régulièrement dans l’équipe pour les entraînements. Lors de la saison du titre en 2008, j’ai découvert avec lui l’ambiance d’une équipe première et d’un titre de champion. Preud’homme est un coach que j’apprécie et que je respecte beaucoup. J’ai hâte de travailler avec lui ! Comme moi, il connaît la maison et il va y faire du bon travail. J’avais déjà eu des contacts avec Preud’homme quand il était à Bruges et on avait déjà failli se retrouver là-bas. C’est le coach avec lequel j’avais le plus envie de travailler."
Allez-vous tout de même regrettter Sa Pinto ?
"Il faut aller de l’avant et se concentrer sur la suite. Mais ne me comprenez pas mal : j’ai adoré la période que j’ai vécue avec Ricardo Sa Pinto. C’est un bon coach et une bonne personne. Il est aussi fou que moi donc on s’est bien entendu. Il a même été un père pour moi. Tous les jours, nous discutions ensemble. Il aime le football, il donne sa vie pour ça. Il aurait mérité de repartir avec un titre de champion, mais il a déjà fait un boulot énorme avec nous. Je ne doute pas qu’il rebondira et il a les capacités pour entraîner un grand club un jour, pourquoi pas au Portugal..."
B. D.